Paulownia

Noel Dorriac

Paulownia

 

 

 

 

 

 

Maquillée comme un soleil levant

Le corps embaumé d'une huile d'été

Ses mains agressent les sables mouvants

Et elle se cache derrière ses cheveux

Si soyeux dans le lit du pêcher

Qui accompagne l'élégance d'un vœux

 

Femme nue indécente écartelée

S'ouvre le fruit mûrit d'une offrande

Inassouvie d'une chaleur privée

Elle offre son corps au dieu de la nuit

Autant qu'il peut s'enivrer de lavande

Déflorée dans un cri d'Ophélie

 

Dédicacée par des automates

Un feu brûle toutes ses passions

Femme aimé d'un amour spartiate

Déshabillée de son intérieur

Par des voleurs nocturnes de frissons

Une ombre veille d'un air déchiffreur

 

Avé Paulownia, ce n'est plus toi.

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