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Peaux
marivaudelle
Reprise d'un vieux texte où les peaux se frôlent
Ta peau contre ma peau éveille mes sens.
Doucement, je me déshabille, un flux de pensées inouï fait un vacarme infernal mais si délicieux.
La douceur de tes lèvres court sur ma poitrine si généreuse.
Je te touche du regard, je te touche de mes mains, la chaleur me monte.
Ma bouche transpire de l'homme que tu es,
j'ai envie d‘en faire qu'à ma tête.
D'un claquement de doigt, je te dévoile mes arguments, osés comme l'été qui résonne.
Couleurs de plaisirs sur ta chair, pourquoi résister, ne serait ce pour une nuit.
Je savoure la gourmandise que tu m'offres, à contre sens avec la fièvre sur ma langue.
Je ne retiens pas ta main qui se pose, sans aucun prétexte, sans être romanesque, sur le bombé de mes fesses.
Quand tes baisers éparpillés sur ma fleur se font volage,
Je crie comme un corps de femme.
Peau contre peau, tu maîtrises mes cuisses luisantes de la rosée qui a glissé.
Je devine les délices de tes pensées,
Agenouillée,
Ta gourmandise goûte mon palais,
Je perd la raison dans nos frissons,
La symphonie de nos cris,
Les caprices de nos corps soumis peignent le décor.
Tes yeux me supplient,
Dans un silence fracassant ma langue se noie de tes perles de lait.
Le purgatoire où l'on quête ses désirs évanouis