Peindre Paris en Rouge

medusa

L'ondulation de tes cheveux au matin d'hiver,
Sous la couette, nos doigts qui se serrent,
Emmêlés l'un à l'autre,
Ton amour ouvrait toutes les portes,


Ces matins de février avaient le goût d'éternité,
Même si ces jours-là, je me suis libérée,
De ton emprise enivrante,
De toutes ces disputes délirantes,


De la folie à Paris et de nos nuits trop alcoolisées,
Des mes pieds nus sur les trottoirs trop usés,
De mes cheveux rouges pris dans le vent,
De ton regard noir que j'aimais tant,


Tes lèvres ont effleuré les miennes tellement de fois,
Toi l'Homme libre, Toi l'Homme sans loi,
Lutte sous tes paupières, cachée sous tes cernes,
Traînant derrière toi, tous ces îlots de peine,


J'étais si fière lorsque j'étais contre toi, fière,
D'être auprès de toi, défiant les airs,
Toutes les injonctions n'existaient plus,
Lorsque, contre toi, j'étais nue.

Signaler ce texte