Pensée

isabellemarie

Dans le silence de l'oubli

Seule, absorbée par l'ennui

L'obscurité m'entoure

De son manteau si lourd

Comme une étreinte pesante

Qui ravive la souffrance

Un cri, une petite voix dans la nuit

Une lueur traverse ma tristesse

Pour me rappeler ma petitesse

Dans ce monde qui se déchire à corps et à cris

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