Pensée obscur

pheonix77

Merci à la vie pour ce don

En ces temps de tromperie universelle

Il fut ce moment si fatidique

Où l'on m'a volé mon innocence,

Mouiller dans l'humiliation,

Dans la souffrance,

Et mourir en me condamnant à mort

Que je chérissais en silence.

Ma vie, la mienne...

Qu'elle soit longue ou courte peu importe...

J'écris comme jamais je n'aurais écrit.

Nul à besoin de savoir

Que les mots sont une partie de vous,

De votre esprit,

De vos émotions

Bien confectionnées à l'intérieur de vous.

On n'a pas besoin de talent,

Les muses viennent à vous

En vous offrant leur propre offrande,

Sur un plateau d'argent :

Ce qui est de plus profond de votre âme.

J'ai pris le temps de contempler,

D'observer et d'analyser

Ce que les Dieux nous ont donné :

Les plus beaux jours,

Les plus grandes distractions,

Les plus grands besoins,

Les plus belles chose au monde,

Mais aussi,

La grande erreur d'abandonner,

L'handicape de la peur,

Le défaut du découragement,

La faillite de le jalousie et de l'égoïsme,

Et pour ma part la plus belle,

La grande connaissance celle de soi et de l'amour.

La vie est faite de mystère

Déjà transcrit comme un livre

Qu'on ne peut ni ouvrir,

Ni fermer à son choix...

Comme cette âme déjà incendiée

Depuis des lustres de trop d'illusions.

Elle peut-être aussi belle que traître...

Aucune aurore ne se ressemble...

Elle est si majestueuse de couleurs,

Joie, souffrance, vide, rire, sourire, trompeur etc...

Et puis l'acceptation de cette souffrance,

Ma déception, mon anxiété, ma colère, ma haine;

La vie ne m'avait rien promis certes !

Avec le temps, j'ai accepté ma rancune contre moi,

De m'être si longtemps niée et oubliée.

Aussi difficile qu'il soit de m'accepter et de m'aimer.

Vous me diriez, j'ai peut-être eu tort...

Mais qui êtes-vous pour me juger ?

Qui suis-je ?

Telle est la question....

Je suis une femme d'ici et d'ailleurs,

Sans la moindre regard,

Sans la moindre émotion.

Je suis, un désert de cendres et rien de plus...

Voyez-vous, je suis âme noyée

Dans les abysses du désespoir,

Sans nul désir de refaire surface...

Sans même supplier le ciel.

Veuillez me pardonner, s'il vous plait...

De ce silence,

De cette offense dont je prie le ciel en secret.

La mort est si douce, si lente...

Je vous prie de bien vouloir

Me pardonner cette faute,

Je suis pleinement consciente.

Et au-delà du silence,

Il y a une chose dont je suis certaine,

Je suis libre et sans loi :

Seul maître de mes frontières...

Voyez-vous,

Chaque être humains à cette flamme.

Le mien, s'éteint et il n'en reste plus rien!

Une larme ne suffit plus,

Ce sont des larmes brûlantes

Qui se dévalent sur mon visage.

Mon cœur est vide, plus rien ne vibre.

Sous mes pieds, nul petit présent

Et là, le silence pesant mes mots

Qui les comprendra?

Oh ! Fragile instant, aigris par la vie.

Il est peut-être temps de regarder vers l'autre rive.

Qui peut-être, me serez plus opportun,

Une lueur qui peut-être, me libéra

De cette noirceur qui me gronde.

Mon cœur est malade, s'ennuie de la vie,

Je m'enfonce chaque jour un peu plus dans ce froid

Et pourtant en apparence,

Je suis semblable à celle sereine et belle.

Toutefois, intérieurement...

Je suis semblable à ces êtres fantômes disloqués

Identique à des marionnettes qui lutte de si près

De l'arrière-saison des ennuyés.

Je suis fatigués...

Des soupirs qui se fait las!

Mon cœur est seul, submerger de pleur.

Et je suis là... Sans peur, sans craindre le mal,

Sans même le vouloir, sans même de le comprendre.

C'est à peine, si la mélodie s'y glisse paisiblement.

Un processus qui se fait jour après jour,

Heure après heure, minute après minute

De ces petits grains de poussière,

Qui dans la moindre cellule de mémoire,

Furent et tue et me détruit....

Comme vous pouvez le constater,

Les temps sont durs!

Je porte en moi ce fardeau mortel

Qui me fais tant de bien,

Ses flammes glacées teint de rouge sang

Presque insupportable pour certains...

Les vers ne me manquent pas,

Vous êtes témoins de mes confidences :

"Les plus secrètes"

Je sais que vous m'écoutez à travers mes écrits.

Vous ne pouvez l'ignorer mes tourments,

Mes peurs ravageuses,

Cette maladie qui brise mon âme.

Si vous lisiez entre les lignes...

Vous pouvez nier mes vers amertumes,

De détresse tout ce que je n'ai pas pu dire.

La femme que je suis...

Douce et fragile se cache la peur.

J'ai beau à écrire comme un poète

Qui défait et refait ses rimes jusqu'à satiété.

Mon esprit s'inquiète quand vient l'heure

Où le rêve s'impose...

Trouble inconnu...

Au pieds, ma croix d'une mort avancée.

Un tas de cendres entre les mains.

Je valse dans cette danse macabre d'une larme perdue...

Qu'il est pauvre mon cœur!

Décomposer, incomplet.

La vie est loin d'un conte de fée.

Si je m'en vais, qui va me pleurer ?

Je m'égare peut-être...

Allez savoir pourquoi ?

Pourquoi je saigne...

Je saigne de rage jusqu'à ce que j'en crève.

Qui va me pleurer ?

En cet instant diabolique

Où germes la haine d'un cœur innocent

Gorgée de paranoïa.

Un lien doux et froid à la fois!

Pauvre de moi,

Mon cœur cause autant de tempête.

Inconsciemment, je prie le ciel pour un refuge.

Je n'en peux plus, je fuie... "mon ange noir"

Songez que j'écoute... cette mélancolie,

Cette mélodie...

Ces maux que me souffle la nuit,

Ces mots, ces paroles...

Un choix, une fin...

Dans l'ignorance...

Le choix de mon coeur

Et de ce qu'il a fait de moi...

Ce soir les roses sont closes,

Plus moyen d'écrire un mot.

Mon stylo est trop lourd...

Les continuités viennent de se reposer...

Qui de ce bout de papier trouve un sens

Entre le bien et le mal qui s'opposent.

Passer à la ligne, point, virgules à contre sens.

Ces petits discours pourtant authentique

Brave ma véritable potion.

C'est tout un monde enterré

Qui se moque de la destinée.

Il n'y a pas de loi pour ses humains fauchés

Victime d'un civil oublié.

Incompris sans tous ses talents

Qui se déchirent dans l'insouciance,

Je m'en veux de me punir aussi bas!

Je maudis les mots

Qui se faufilent aux quatre coins d'airs

Mon esprit tout entier se meurt...

Et je suis lâche

De point vouloir plonger

Dans les larmes peinées,

De mon péché et de mon erreur

Qui fait portion de mon coeur.






  • Un rythme, une verve, une narration songeuse vraiment de haut vol. Bravo !

    · Il y a presque 6 ans ·
    Lion

    gabin

    • Merci Gabin !

      · Il y a presque 6 ans ·
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      pheonix77

    • De rien, c'est moi qui vous remercie pour ce partage !

      · Il y a presque 6 ans ·
      Lion

      gabin

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