Pensées, les boules au bras

halpage

et ému de la rentrée des classes...

Pensées sottes et les boules au bras ( voire à Blier)

Dans la vie, tout à l'heure,  je me trouvais, ici ;
Dans un endroit où ça se trouve,
sur une carte -pas besoin qu'elle soit d'état major, la carte ;
Un endroit précis entre ici et le monde,  où les autres se cherchent,
mais pas ici où j'étais, comme si j'étais là où j'essuie, la tempête ; non, je suis quand même, mais pas des verres, et qu'on ne me cherche pas où je ne me trouve pas, avec vous  ! Ni sous terre ! Non non, je suis pas là, je suis été, l'été ici, y'a pas long temps de ça . Et puis ....et vous je ne  sais pas, hein !

Puis encore maintenant je suis là, où les autres, tous n'y sont pas ;
et pour cause, que c'est moi qui suis ici et là.
Un jour où j'étais vraiment ici sans être là ; J'ai vu une tiare  sur mon chemin ; et ce n'était pas un chemin avec une croix ;
Mais c'étais une tiare, je le crois bien ; Une tiare ?
Bizarre, et saugrenu ? Comme un mélange  de Tiers et quart :
un tiers de pain pour un quart de soupe. Ce que j'en ai fait ?
J'ai enlevé La tiare entre le monde et moi ;
J'en tirai la conclusion, dans mon for, Que je ne voulais pas porter le panama, mélange de panne et de (pus d') amas !
Que le tiers monde et le quart monde  était ailleurs ;
dans un drôle pas drôle d'état.
*
Boucle Dop était une toute petite fille aux cheveux bouclés ;
et pas sotte ;
Qui habitait avec sa maman sans son papa ;
Une maison qui ressemble  à un patatras.
« Boucle Dop «  lui avait dit sa maman aux cheveux
avec une frange d'écume à la bouche,
«  ne t'en va jamais seule à Teranya . On ne sait pas ce qui peut tomber, dans la place, 
 sur une toute petite fille, gentille comme toi».
« Oui, écoute toujours ta maman, Boucle Dop » , lui avait dit le grand Loup des Karmobiles, en court de chemin,
«  tu pourrais marché, dans le teranya-nyaourt ! »
*
Aux personnes ici dans leurs voitures, non, je ne dirai pas « Mesdames et l'essieu », comme il était dans la tradition de le faire, à l'époque de la fortunée grande roue, je ne commencerai pas mon discours de façon aussi primitive, car la roue, il y a bien longtemps qu'elle a été inventée, pour ne pas nous faire suer… et les paons n'avaient pas encore de queue ; Car il n'est question que d'avenir, et suons ! c'est très bon pour les pores… et l'avenir n'est plus dans la roue ! Entendez-vous comme les rouages prennent force  de l'âge ; et les huiles n'en parlons pas ! Non et non, je dirai plutôt
« Mesdames et les pieux »
Et j'en resterai là, je suis bien fatigué.
*
Je lis quelque part… «  Notre général est connu dans le monde entier, même parmi les peuples jaune et noir »
J'eusse eu préféré qu'on connût( usse ?) le particulier ;
toujours tout pour le général, et des miettes pour le particulier.
Sauf pour les achats immobiliers, qui nous force à l'immobilité !
*
« Non seulement décisif » comme disait Dac avec qui je suis d'accord, Mais aussi « des sept cèdres »…
Comme j'ai ri ! Co mme  six jordaniens  assis sur des lits banc.
*
Langue maternelle sur le texte de Pierre Etaix :
- Maman, maman, j'ai tombé !
- J e suis tombé, Baptiste.
Langue paternelle sur la page de Hal :
- Papa, j'ai bombé !
- J'ai été à Bombay, Jean !
- Quand ça papa ?
*
Rime et sonorité : « répétez après moi » dit la maîtresse aux enfants ( des "sans dents" ?)sur les bancs d'écoute :
« Incident, OCcident, Incident, OCcident »
-  Hein, six dents, Ho que six dents ! Hein, six dents ! Oh, que six dents !
*
Rentrée des classes laborieuses :
Paul ( 65 ans, dans les mâchoires )
- j'ai tout, mon CV, copie des diplômes, mes lettres de stages, ma mutuel, mon assurance-vie, mon bulletin du cardiologue, mes selles…mon parcours des sauts d'obstacles.
Merde ! J'ai pas mon cartable !
S'il me voit arrivé en classe, avec mon bidet. J'aurais l'air con !

Pierre ( 67 ans, agricultivateur)
-J'ai tout, ma charrue, mon œil de  bœuf, mon soc, mon âme, important mon âme, Ma grosse grenouille, mes pissenlits, mes engrais, mon bonheur dans le pé, mes pesticides...
Merde, je n'ai pas mon carétable !
Si je n'ai pas mon carétable, chaipuquoipenser !

Jacques ( 68 ans, marin et tatoué comme Popeye)
- j'ai tout, ma lourde chaîne, ma patte, mon oreille, mon bras,
mon diamant, mon bec, ma verge, ha oui ma verge !
Et merde, j'ai pas mon centre de gravitation universel!
Je pourrais jamais rentrer à Toulon (et tout bronzé)
Si j'ai pas mon centre de gravitation universel. 

Signaler ce texte