PENSER D’UN HOMME EN COLERE

Su Kil Nam


-          Mallarmé, Malraux, Beaumarchais et bien d'autres … pour le peu on pourrait croire que ce sont les noms des bandits de la bande à Basile. J'écris et je me demande ce que je fous ici ou plus exactement pourquoi j'écris ? Je n'ai pas la réponse à ces questions mais si vous les avez, envoyez moi les réponses à cette adresse ‘ desmondtoutou@poildanslamain.com'.

-          Plus sérieusement, je ne sais pas quoi écrire. Mon esprit est trop accaparé par des sujets plus importants que Mallarmé. Entre nous, ne vaut-il pas mieux être Mal Armé que pas armé du tout ?

-          Les défauts ont la vie dure. Aussi épais que de la corne, une espèce d'armure qui se construit au fil de nos rencontres, physique ou non.

-          Aujourd'hui j'atteins un seuil de tolérance proche du zéro absolue. Des raisons? … nous en trouvons toujours et quand nous n'en' avons pas … nous attendons et saisissons la moindre occasion pour nous justifier. Mais avoir des bonnes raisons ???

-          Aujourd'hui je ne rigole plus et à coup de phrases, d'arguments, d'algorithmes verbaux mesurés au sont des syllabes, emportées par tant de suffixes, précédés de ses préfixes de phrases et des mots pour pouvoir faire chanter le cheminement de la raison.

-          Aujourd'hui je ne rigole plus et à coup de phrases et de mots, d'arguments et de bon sens … la guerre est déclarée.

-          Hier tu étais mon ami, maintenant je te considère comme un ennemi. Il faut être terriblement intelligent pour faire croire aux autres que l'on est idiot. Tous chemins, bon ou mauvais, commence par un premier pas.

-          De manière lancinante la douleur s'étend depuis le centre de son mal et sur une onde concentrique, fait ressentir autour de lui sa souffrance, ses peurs, ses colères.

-          «  DEUX TIGRES NE PEUVENT PAS VIVRE SUR LA MÊME MONTAGNE ».

-          Tu vas pleurer ta race comme tu ne l'auras jamais fait et au bon moment je viendrai en personne te porter le coup de ‘ Miséricorde'.

-          Prendre de l'âge, c'est agir avec sa tête. Intellectuellement tu es loin, très loin, monstrueusement loin de moi. Tout cela ne m'empêchera pas de t'écraser comme un vulgaire cafard qui contrairement à toi, est utile à la compréhension de la vie sur terre.

-          Je ne m'étalerai pas sur la manière que je te réserve si tu devais être entre mes mains. Néanmoins, imagine, attaché par les pieds, la tête en bas. On attend que le sang monte à la tête mais le plus amusant c'est de faire une légère entaille au niveau de la jugulaire. Pas grosse, une petite entaille de 1 cm des deux côtés du cou. L'art est de pouvoir écorchés la chair sans toucher les veines principales. Dans la chine antique, on appelait cette torture ‘ le supplice des mille lames'. Je l'améliore en tenant la personne la tête en bas. Ce qui est plus subtil ….

-          La leçon que je retiens, c'est qu'il n'y a pas de limite quand on prend la peine de faire les choses comme il le faut.

-          Ah oui, pour terminer, le sang qui coule de la jugulaire est récolté pendant un moment et ensuite on dépend le corps, tout en prenant soin que la personne soit toujours en vie et on termine par le supplice de la noyade, mis à part que l'on remplace l'eau par le sang récupéré allongé dans de l'ammoniaque. Dans ce domaine mon imagination n'a pas de limites. Le plus jouissif c'est quand je plaque mon oreille sur le cœur de ma victime pour l'entendre ralentir, ralentir, ralentir pour ne plus frémir…

-          Heureusement pour nous ce ne sont que des fantasmes mais la frontière est fine entre la réalité et l'imaginaire.

-          La colère est mauvaise conseillère mais bonne alliée …

-        Le temps passe et la colère aussi. Heureusement pour toi…

-          FIN -

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