Pente hurlante

trancecris

Aquoibontiste, apologie du lâcher prise, étendu sur le dos, brulé par les souvenirs
Fuir, fuir en avant, fuir nos noyades étincelantes
Descendre sans fin, caressant les murs glacés des puits
Si nous lâchions la corde ? si le vide accueillait nos âmes ?
Dans l'abjecte boue de nos vices, des nectars fous et tristes
Hurlons nos vides, serrons nous la gorge
Descendons, descendons animer les cendres
Des échardes dans mes idées, des brisures humides sous mes paupières
Et cette corde qui me retient au monde, le vent fouettant ma peau translucide
Bercé par Gainsbourg, l'encre électronique coule sur mon clavier
Envie de fin, épris de vie, la folie comme sursis

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