Perdu dans l'obscurité
mazdak-vafaei-shalmani
Je suis caché au milieu de la foule, le foule me transporte, je navigue avec elle comme si j’avais pris une vague qui rase le bitume. La foule remplit ce ciel qu’elle essaie à tout prix de délivrer du mal qui nous ronge tous, de petits slogans assassins, signe que les soubresauts réactionnaires n’ont pas abandonnés ma terre, mon pays. Après tout la cause que j’ai épousée rythme avec une cadence infernale ma promenade au pays de Dieu. Un homme avec un homme, une femme aux bras d’une femme, je préfère encore voir mon corps disparaître calciné par le soleil brûlant car comme Icar je me serais trop approché des cieux. Je réponds à l’appel de ces prêtres ordonnés par les circonstances qui se tiennent les genoux à terre, les bras tendus vers le ciel pour obtenir la bénédiction de leur Dieu. Mais Dieu est Amour s’il n’est pas raison.
Je n’ai jamais rien compris à l’amour, ma vie est une épitre, ma gloire est un commandement, les prescriptions de l’au-delà gouvernent mes actes et la plus petite de mes pensées, je suis un combattant de la lumière perdu dans l’obscurité.