Périodes

Farid Adafer

Périodes

Les gaz indolores

Partent jusqu’au cou,

J’ai entendu dire

Qu’elle allait changer le monde

Mais je ne le saurai pas,

Les utopies affolées ont mordu ma lèvre

Et le sang desséché a marbré mon cœur

De raison-,

Ivre de fantaisie, j’erre

dans le trou idiomatique des rêves

La matrice a laissé sur place

Le bord des illuminations.

Et du printemps, l’été est arrivé, puis l’hiver

-Au centre,

La période est glaciaire

Après arriveront les choses.

Après.

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