Perle Rare (lettre à une Belle-mère)
eric-bodart
Perle Rare
Du temps où mes paroles,
Faisaient souvent des vagues,
Trop sérieuses et sans blagues,
Comme la mer cabriole,
Comme un pape incrédule,
Moralement épuisé,
Mes vers faisaient des bulles,
Fort bien mal inspirés.
Je ne savais quoi faire,
Car la belle étouffait,
Les sentiments sincères,
Qu’ensemble on bourdonnait.
Quand j’avais faculté,
Pour arrêter d’écrire,
Pour vouloir me punir,
En la laissant tomber,
J’étais si malheureux,
D’être seul à construire,
Et bien trop miséreux,
Pour ne pas lui servir.
Votre fille Madame,
Doit faire beaucoup d’envieux,
Une superbe femme,
Et ce qu’il y a de mieux,
C’est un vrai prototype,
D’une grande gentillesse,
D’une affectueuse tendresse,
L’idéal archétype…
Il se trouve que je l’Aime,
A l’insu de mon plein gré,
Ce n’est pas un blasphème,
Dieu me l’a demandé !
Devant elle je roucoule,
Mais bien mal introduit,
Avez-vous gardé le moule,
Pour m’en faire une copie ?
Eric BODART, le 3 juin 2007
(Extrait de "PEAU AIME OF LOVE", copyright SACD 2012)