Petit-déjeuner
arlequin
Je me levai sans bruit, désireux de ne pas vous réveiller. Au travers des volets de la chambre, je pus voir que le jour était déjà levé. Je cherchai ma montre, la trouvai aux pieds du lit et vis qu’il était déjà 9 heures. Je souris en repensant à nos ébats de la nuit passée et récupéra mes vêtements, dispersés sur le sol, et alla m’habiller dans le salon. Je ne connaissais pas bien le quartier, mais je me souvins avoir vu une boulangerie au coin de votre rue : je décidai de m’y rendre pour nous acheter quelques croissants.
Bien faisait déjà très doux, un petit vent frais vint souffler sur mon visage, chassant définitivement les derniers signes du réveil ; je me sentais bien, heureux et me mis à siffloter un air joyeux tout en marchant. Quand je revins à votre appartement, je vous trouvai toujours profondément endormie, avec l’une de vos jambes sortant de sous le drap. Je me sentis aussitôt irrésistiblement attiré par elle et m’approchai, à pas feutrés, m’asseyant sur le bord du lit. Votre respiration était légère, vos paupières, toujours closes, bougeaient imperceptiblement : vous deviez être en train de rêver. Rêviez-vous à nous, aux plaisirs que nous nous étions donnés ?
Vos cheveux châtains tombaient en cascade tout autour de votre nuque et je vous trouvai magnifique. Je fis courir mes doigts le long de votre jambe, partant de la cheville et remontant jusqu’à la cuisse, m’arrêtant à la frontière délimité par le drap. Je vis votre peau se couvrir de chair de poule et vos yeux s’ouvrirent doucement ; mon cœur fondit devant la puissance de votre regard ; votre visage rayonna d’un grand sourire.
- Dieu que vous êtes belle ! m’exclamai-je.
Soudainement très troublée, vous repoussâtes complétement le drap, m’ouvrant la frontière à tous mes désirs. Les lèvres de votre vulve, parfaitement lisse, s’offrirent impunément à ma vue, m’appelant à elle, me soumettant à leur pouvoir d’attraction. Je plongeai la tête entre vos cuisses, humai la douce fraîcheur de votre intimité que j’avais tant aimé cette nuit, et ma langue plongea dans cette grotte accueillante, la fouilla un instant, avant de partir à la conquête de votre bouton. Vos mains se posèrent sur ma tête, caressèrent mes cheveux et vos hanches se soulevèrent un peu plus, pour mieux savourer le contact de ma bouche.
J’aspirai votre clitoris, l’emprisonnai entre mes dents, le suçai comme un délicieux bonbon et votre s’anima, se laissa emporter dans une danse lascive. Vos gémissements emplirent la petite chambre, résonnant comme une douce mélodie à mes oreilles, une mélodie qui se transformant en symphonie que vous fûtes saisie par l’orgasme. Vous tirâtes mes cheveux, enserrâtes ma nuque entre vos jambes, ma faisant boire votre plaisir à pleine gorgée.
Une fois calmée, vous vous assîtes, glissâtes une main derrière ma nuque et vos lèvres prirent possessions des miennes ; nos langues entamèrent une joute digne des plus grands épéistes d’antan. Tout en continuant à m’embrasser, vos mains se portèrent à ma ceinture, la dégrafèrent, déboutonnèrent mon pantalon et libérèrent ma verge tendue de désir pour vous. Alors, je me levai brusquement, rompant notre baiser, et retirait tous mes vêtements. Vous me lançâtes un sourire et me tournâtes le dos, vous positionnant à quatre pattes sur le lit. Je m’agenouillai devant votre belle croupe et, aussitôt, une idée, une envie me traversa l’esprit.
Je plongeai un doigt dans votre fente toujours aussi humide, le fit tournoyer à l’intérieur de votre grotte, tandis que, de ma main restée libre, j’écartai une de vos fesses, découvrant votre fleur de rose. Vous eûtes un bref sursaut quand ma langue vint se perdre autour de votre anus, puis cette nouvelle caresse sembla vous plaire très rapidement. Vous poussâtes un râle de plaisir lorsque je forçai votre fleur de la pointe de la langue et je décidai, alors, de retirer mon doigt de votre vagin, pour le faire glisser le long de votre raie et m’arrêta sur votre anus. Avec précaution, je le forçai à se dilater et mon majeur se retrouva bientôt prisonnier de votre étroite corolle ; alors que je restai immobile, pour écouter vos réactions, vous commençâtes à bouger vos reins en poussant de petits soupirs. Devant votre réceptivité positive, mon désir monta à son paroxysme et je retirai mon doigt, pris un préservatif posé sur la table de chevet et habilla ma verge.
Dans un premier temps, je pénétrais votre Mont de Vénus, tout en reprenant une fouille plus approfondie de votre anus avec mon doigt. Après quelques vas-et-viens dans vos deux cavités, votre corps entra en ébullition et je passai donc à l’étape suivante. Je présentai mon gland à l’entrée de votre anus et força doucement le passage. Très rapidement et plus facilement que je l’avais imaginé, je me retrouvai prisonnier de votre corolle jusqu’au prépuce. Vous entendant gémir un peu plus fort que de coutume, je marquai un temps d’arrête, craignant de vous avoir fait mal. Mais vous me rassurâtes, me priant de poursuivre ma progression, ce que je fis aussitôt avec une certaine lenteur. Le couloir était si étroit, que je pouvais ressentir la moindre aspérité de ce lieu encore inexploré. Mon corps fut parcouru d’intenses frissons, d’agréables picotements ; enfin, je fus entièrement en vous, fermant les yeux pour mieux appréhender cette découverte de l’inconnu.
Je restai ainsi, sans bouger, de longues secondes, attendant que votre sphincter se relâche un peu, puis je mis à aller et venir, avec douceur tout d’abord, puis de plus en plus rapidement. Votre corps sembla s’enflammer d’un seul coup, vous faisant vous tordre, crier et vous vous mîtes à accompagner mes coups de reins en lançant vos hanches contre mes cuisses. Les claquements de nos deux corps, vos cris, mes râles, tout ce mélangea en une harmonie parfaite et je sentis qu’une vague violente prenait naissance en moi.
Entre deux souffles, je vous entendis me demander de ne pas jouir dans le préservatif, mais de venir me répandre sur votre visage. Ces mots eurent comme un effet de détonateur en moi, m’amenant au bord de l’éruption, et je me retirai précipitamment, enlevai la capote et approchai votre visage de ma verge en vous tirant par les cheveux. Deux coups de poignets suffirent à me faire partir et mon sperme s’abattit sur votre front, vos joues et vos lèvres.
A ma douce…