Petite fille des montagnes

aile68

De l'art en prose, petite fille des montagnes, tu dévales sur ton blanc cheval des pentes fleuries, herbeuses comme les collines de tes rêves, terrain de jeux, premiers baisers amoureux, à présent ton coeur est balayé d'un vent qui souffle dans un ailleurs sans limites. De l'art en prose ou en rimes, comprendre l'insondable, petite fille des montagnes, tu franchis le mur du son en planant au-dessus des rivières chantantes d'un été chaud qui s'accroche aux bottes de foin dans les champs secs et arides. Tu ramènes dans tes poings fermés tant de trésors secrets, tu veux connaître le monde à travers tes yeux d'enfant avide de liberté, l'expression de ta vie est telle une oeuvre qui ne se terminera jamais, telles ces statues auxquelles il manque un bras, visage perdu vers un lointain inconnu. Petite fille des montagnes, tu regardes par la fenêtre, que vois-tu venir? Ton cheval, une licorne, Pégase, le cheval ailé qui à la fin des chapitres des livres de la bibliothèque rose, prenait son envol vers d'autres aventures. 

Signaler ce texte