Petite poupée

sandrinerebelle

faire souffrir les autres pour se faire souffrir soi-même

Elle se trouvait hideuse la pauvre petite malheureuse. Toujours dans son coin, le regard baissé, un sourire aux lèvres pour ne point blesser. Elle détestait son corps, enveloppe corporelle inutile, elle voulait voler dans les cieux, faire tomber des tuiles. Elle aimait le sang, le rouge débordant , vermillon, éclatant . Elle se tenait toujours à l'écart , les seins en avant , elle appâter le chaland. Les jambes à peine ouvertes, elle ouvrait une fenêtre , la langue léchant sa bouche , elle adorait leurs regards louches , les pointes sous sa robe, leurs sexes étaient en désordre . Elle les laisser toujours venir, cela l'a faisait jouir, de petits gémissements , tout en se tordant. Elle croisait ses cuisses , pour titiller son bouton, elle aimait sa mouille toute lisse, descendant le long de ses jambes galbées qu'elle aimait caresser. Toujours avec un verre, ils arrivaient sans en avoir l'air, une phrase pitoyable, pour ces petits minables. Elle les voulait tous, à ces pieds, elle le voulait dominé ce petit mâle qui se pointait. Le sexe déjà bien bandé, il voulait la baiser , elle le savait, elle s'en délectait . Elle aimait le sang, elle le tuera comme les autres avant, dans un supplice qu'elle savait délice . Tout en les suçant , ils n'étaient jamais méfiants. Elle caressait langoureusement leurs bourses bien remplies, contre son palais, elle aimait appuyer, pour déglutir cette petite goutte de vie . Les yeux fermés , dans un coin paumé, ils jouissaient entre ces lèvres, les mains appuyées sur leurs magnifiques derrières . Une fois leurs sexes vidés, dans sa gorge exposée, elle croquait à pleine dents le truc mou et ballotant . Elle aimait leurs cris, leurs yeux surpris, elle arrachait leurs machins ramollis, pour le déguster plus tard dans son lit . Peut-être qu'à force de s'en nourrir, elle deviendrait belle à en mourir, peut-être que son corps, plein de remords, la reniera et partira. Une fois son sexe à terre, ce qu'elle aimaient par dessus tout, c'était planter un couteau , qu'elle laissait planer dans les airs, haut si haut qu'il semblait virevolter comme des ailes de petites abeilles, venues avec leurs dards sortis se nourrir avec grand appétit du poison de leurs veines, de la haine, de la colère vicieuse , cela l'a rendait heureuse . Dans un dernier élan , tout en chantant, le couteau dans le coeur,elle visait sans jamais d'erreur . Cette femme si malhabile quand elle se trouvait en ville, devenait une belle prédatrice , une grande dominatrice, trompant la mort , trompant sa carcasse, et pour que dans le bain de sang trépasse toutes ses erreurs, tous ses malheurs. Encore un se dit-elle soudain , pile il repart tranquille, face , il me trouvera dégueulasse de lui donner la mort, alors que jouissant dans ma gorge , il pensait à tort se servir de moi, ma langue comme une forge, mes gémissements en serments de foi. Comme elle aimait tuer cette petite poupée , tout en se faisant baiser elle rêvait qu'elle n'était que fantôme , tout en tuant, elle se pensait comme une môme, simplement un jeu d'enfant .Elle jouait à cache-cache avec ses démons , mais ils gagnaient à chaque fois, cette bande cons.

Signaler ce texte