Petite relation gore
bartleby
Fallait vraiment que tu laisses ton empreinte, hein ?
Meme si c'était une petite peau de l'ongle, une égratignure au genou ou la passion dévastatrice de mes dents sur le membre le plus terriblement chaud et délicieusement dur de ton anatomie. Il fallait une trace de sang. Forcément. Même discrète. Histoire de dire "je suis là malgré tout" et "je vais encore pourrir ta tête, ton cœur et tout le reste, indicibles".
Je crois qu'il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien. Toi c'est de voler ... mon âme, d'en faire un hachis que tu dégustes... Ben saignant, évidemment !
Mon p'tit rhésus (prononcez à l'espagnol, vous verrez c'est rigolo), ma douce canine, mon gentil globule (je continue parce que je suis sûre que tu détestes les surnoms ! Rhhaa !).
Bon. J'arrête mes bêtises.
Que fais-tu toujours là, alors que tous te disent disparu ? Envolé ? Tu hantes ma vie, mon esprit alors qu'il me faudrait trouver la paix. Je te crains et te désire tout à la fois. (Est-ce de la perversion de petite lycéenne en manque de frissons ?). Tu es là, partout et tu sais tout ramener à toi. Tout le temps.
C'est un casse-tête ! Tu es ma relation mélodramatique, ma petite relation gore, ma pensée noire, mon cauchemar foisonnant. Je ne sais t'effacer de mes nuits. Celles qui commencent avant le sommeil.
Tu me prends la tête, ma tendre bête !