Pfft

franekbalboa

Ceci est une histoire se cassoulet. La progression des grains et les effets. Très goûtu mais terrible après. On assiste après ingestion à un joli spectacle. Tant sonore qu'olfactif, il ravira (ou pas) oreilles et narines. Comment une chose si petite peut-elle faire autant de bruit, autant de chocs, autant de tiraillements, autant de mouvements.

Il s'agit du plus étrange des aliments. Une douceur à avaler, un cauchemar à évacuer. Car voyez vous le problème n'est pas tant le goût que les effets secondaires. Quelques heures après ingestion démarre le concert. Instruments à vent, ou plutôt à gaz, nous parlons ici de méthane, le chef d'orchestre démarre. Un concerto en pet majeur, une mélodie plus agréable à jouer qu'à entendre, ou qu'à sentir il est vrai. On peut dire que l'artiste aura tout donner. Autant de son âme que de sa personne, une fois le concert commencé il ne s'arrête pas de si tôt. Les mouvements sont tantôt lents tantôt rapides. Parfois une petite surprise vient gratifier la musique, un petit caillot vient poser un entracte, et au retour on continue le spectacle. 

Apothéose digestive et poésie de chaque instant, ainsi va la vie du haricot blanc. 

Appelons le seigneur, mais seigneur de quoi? Du feu d'artifesse bien sûr. Accueillez le roi.

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