pigalle

maevy

Provencial qui vient à Paris rechercher des plaisirs inconnus, regarde autour de toi, c’est comme une petite ville qui respire,boutiques, sex shop, vendeurs à la sauvette,moulin de la galette, néons qui brillent a la tompée du jour, deux visages à ce monde, le jour monde qui crépite le long des rues, des stations de métro, bousculades pressées, la nuit qui s’enveloppe d’un manteau silencieux, monde de la nuit qui va se désaltérer et s’enivrer de musique au divan du monde, écouter les potins de Ruquier au moulin rouge,ou voir les filles du french cancan, spectacle inusable pour touriste,  nuit où tous les chats sont gris, les trafics sous les portes cochères, les ventes de plaisirs sur les trottoirs, amours fugitifs dans un hôtel sans étoiles mais où les hommes gagnent le temps un instant le firmament.

Irressistible envie de vivre, de découvrir, de s’évader, ailleurs, oublier le train-train du boulot-métro-dodo,

Grandeur et décadence du monde de la nuit, paillettes, spots, fumée artificielle qui enveloppe les filles qui mettent à nu leur corps et en partie leur âme

 Amours tarifés mais combien salutaires pour les solitaires

 Lampions qui scintillent et qui font rêver les touristes venus du bout de monde pour un pigalle mythique ou mystique ?

 Liberté de paroles, on parle, on crie, on boit, on se croit invincible le temps d’une soirée dans le Paris de cartes postale

 Envie de vivre ailleurs quand on vient à Paris, Pigalle incontournable, même si beaucoup changé au 3eme millénaire, il y aura toujours, un marchand, une boutique de musique, qui nous fera rester pour toujours un moment  sur le bord du trottoir, à regarder, guitare, violon, parchemin de musique, pour rêver, rêver,rêver, porter l’imaginaire, si loin du quotidien, que venir à Pigalle, en passant par Montmartre, gravir les escaliers pour prendre le goût de cet instant, au milieu du ciel bleu ou gris, Pigalle magique si dépouillé par les peintres de la place du tertre.

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