Pissenlits tu mangeras.

Christophe Hulé

Pissenlits tu mangeras.

Voilà la vérité première, 

Et peut-être la vraie justice.

Le peuple debout, 

Quel oxymore !

Les dés sont jetés nous dit-on.

Et par qui, et pourquoi ?

Permettez Monseigneur que je lance la mise ?

Et quels sont vos atouts le gueux ?

Ma bravoure et ma droiture, 

En l'honneur de mes parents

Qui m'ont fait tel que je suis.

Soldats, dégagez ce vermisseau !

Soldats, m'avez-vous entendu ?

Soldats …

Et pourquoi ne répondez-vous rien ?

Messire, le « gueux » dont vous parlez

Nous ressemble trop.

Nous ne sommes peut-être que « vermisseaux »

Mais nous sommes nombreux.

Le nombre n'y fait rien,

Ne vous en déplaise,

La légitimité n'est jamais acquise. 

Et que sont ces propos ?

Il vous en cuira !

Là est la vraie question,

Qui passera à la broche.

Vous n'êtes en rien un pionnier de la chose.

L'élite qui survit est celle qui sent le sens du vent.

Pardonnez-moi Monseigneur de vous dire

Que vous n'êtes pas de ceux-là.

Signaler ce texte