Plaines rouges

fenrir

Vastes étendues d'herbe, jonchées de cadavres et de glaives fracassés
Le rouge couvre l'ensemble de la plaine
Seule trace de la folie humaine

Le bruit des sabots des chevaux retentit
La fumée d'un feu au coin de la chaumière est loin derrière lui
Subsiste seulement,
Le son des haches et des épées qui viennent se briser sur les boucliers

La caresse du vent se pose sur son visage
Ses yeux injectés de sang
La mort l'entoure mais pas pour son âge
Il rejoindra bientôt les plus grands

L'Esprit puissant fend en deux les nuages
Laissant passer la seule source lumineuse dans ce carnage
Un dernier souffle se fait
Son âme l'a ainsi quitté.

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