Plaisir orageux

franekbalboa

Épuisée, elle rentra chez elle après une journée chargée. Elle jeta son sac sur son fauteuil après avoir pris soin de fermer la porte à clé. Elle enleva également son manteau qu'elle posa à côté du sac. Elle fila dans son frigo pour y dénicher un thé glacé qui lui fit le plus grand bien en cette soirée trop chaude. Après quelques gorgées, elle finit par se décider à aller prendre une douche. Histoire de nettoyer le poids de cette éreintante journée. Elle arriva dans la salle de bains et commença à faire couler l'eau. Le volet laissait filer des rayons de lumières, elle se vit dans la glace et grimaça. Elle ne s'aimait décidément pas, malgré un visage doux, des cheveux blonds vénitiens et des yeux d'un vert émeraude absolument splendides. Toujours face à son reflet, la baignoire se remplissant doucement, elle ouvrit son chemisier qu'elle fit tomber d'un coup d'épaules, puis sa jupe et ses collants, pour finir par sa culotte qui glissa le long de ses jambes. Elle s'assit sur le bord de la baignoire, puis, après quelques minutes, elle s'immergea. La chaleur du bain lui fit le plus grand bien, d'une main, elle alluma le vieux poste radio qui était posé sur le meuble à côté, et un air de jazz se fit entendre. Elle se détendit de tout ses muscles et se laissa totalement aller, ses pieds croisés sur le bord du bain, la tête posée sur l'autre bord. La musique accompagnée du bruit de l'eau qui coule apaisait la jeune femme. Après de longues minutes, la pluie se mit à fouetter la petite fenêtre, accompagnée de tonnerre, laissant une ambiance sombre dans la maison. La jeune femme se laissa glisser et commença à se laver, puis, sans crier gare, une pulsion monta d'un coup en elle. Une envie dévorante qui la saisit alors qu'elle pensait simplement à une collègue. Il est vrai que cette collègue là était tout à fait attirante, même si elle-même pensait ne s'intéresser qu'aux hommes, cette pulsion la fit réfléchir quelques instants, avant qu'elle ne choisisse de l'assouvir. Elle laissa couler la douche mais ouvrit la bonde pour ne pas mettre d'eau par terre. La musique continuait, l'orage aussi, et une tornade de braise était en elle et ne demandait qu'à s'exprimer. Ses doigts attrapèrent délicatement ses seins, alors que l'autre main saisit un petit jouet placé sur le côté du bain, elle dirigea le jouet vers son entrejambe et commença à caresser son petit bouton qui était déjà bien dur. Elle sentit que son corps travaillait et l'humidité chaude qui se dégageait entre ses cuisses n'était en rien due à la douche qui continuait de couler. Elle caressa de longues minutes son clitoris et les lèvres, faisant des va-et-vient, ainsi que son anus, qu'elle lubrifia de son fluide en caressant le contour. Un doigt s'echappa et commença à sonder cette niche humide, grotte d'infinis plaisirs. Elle mit en route la vibration de son jouet et le posa sur le clitoris, ce qui la fit se cambrer, tant la sensation était agréable. Sans même y penser elle avait amené son sein à sa bouche et le mordillait en le caressant par intermittence avec sa main libre. L'orage au dehors continuait et les éclairs se montrèrent enfin. La scène avait quelque chose de surnaturel, les lumières s'étant éteintes, la jeune femme nue éclairée par la foudre qui zebrait le ciel offrait un film découpé, étonnant de sensualité. Après avoir bien lubrifié son entrejambe, elle y plongea plusieurs doigts, deux, trois, caressant l'antre, et faisant monter le plaisir. Après de longues minutes, elle explosa, sentant l'orgasme qui la parcoura de frissons, de convulsions, on entendait à peine les gémissements qu'elle poussait, l'orage ayant encore redoublé de violence. Puis, après de longs instants de plaisir, elle retrouva ses esprits. Elle nettoya le jouet et fit sa toilette, l'orage continuant à découper le ciel, puis se sécha et enfila sa nuisette bleue pour préparer son repas du soir.

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