Poème sans structure 1

damian-de-foussai

Je meurs.

Ohé l’enfant, ohé Terre, Mère et Père,
Ohé – Ralentissez Conducteur de nos vies,
Je siffle, à la traîne -à la chaîne-je vous en prie !

Moi, l’ignare matamore
Qui gonfle, gonfle ma poitrine et – le cœur -
transpercé, les yeux mornes, attend la mort.

Loin - Ohé Terre, Mère et Père,
Loin - Ohé Mère, Père et sœurs.

Le Pardon.


Pour  l’égoïste, laissant notre maison,
Pour l’idiot, blessant sans raison,
Pour l’enfant, pour l’adolescent, cet infâme polisson,
Loin – Ohé Terre, Mère, Père et Sœurs – De loin, Pardon !

Le silence.

Ohé mer, qui couvre toute distance,
Vaste plaine qui transporte mon corps en transe,
Vois, je plonge, disque ardent – je danse,
Accepte gardienne des âmes oubliées, ma repentance.

Et la vie.

Qui rejaillit,
Ici.

S.SAMAD
poème sans structure

29 août 2012-08-29

9 : 49





 

  • Bon moi il n'y a plus besoin de me convaincre de ton talent! :-) J'adore comme d'habitude! et je rajouterai que la simplicité te va bien!

    · Il y a environ 12 ans ·
     mg 8552 465

    cecile-g

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