Poésie Sauvage

Mélodie de vie, ma vision se ternie.
Une fille me sourit ? Son destin s’assombrit.
Le cœur entre deux chaises, je suis à l’aise.
Côté lumineux je fais de mon mieux, la vie à 2 ? J’y crois peu ! 
Côté dark ? Je me la joue Vador, à cœur d’accord, je suis un cador. 
Brise échine, je vous déniche, à l’encre de chine, j’ai colorié votre âme mais jm’en fiche.
Fleur au fusil, à corps et à cris, la guerre du romantisme est finie.

Je cours, tise, fume, ris, tombe, baise, à l’aise. 
Je cours, tise, fume, ris, tombe, raide, à l’aide.

Poète chapardeur, je vole des cœurs en voilant mes ardeurs.
En rime, j’aime, en prose, j’ose.
Farouche ? Une mise en bouche à bouche. 
Vos lèvres m’appellent, votre corps m’implore, à la vie à la mort.
Découvrir de l’or, derrière le décor, oh mon trésor.
J’aimerais vous dire que la cicatrice se rouvrira.
L’épine coincée, dominatrice, advienne que pourra.

Je cours, tise, fume, ris, tombe, baise, à l’aise.
Je cours, tise, fume, ris, tombe, raide, à l’aide.

En sentiments je m’y connais, j’étais le premier 
J’ai senti comment mon cœur a explosé, j’étais le premier
Elle a libéré le malin, depuis j’ai fait du mal hein
Plus sombre dans ma tête, j’ai pas mal fait la fête.
Prise de tête ? Je veux ne plus avoir de dette.
Vivre pour vivre, voire boire pour y croire
Oublier le passé, obliger le présent à faire comme on le pressent

Je cours, tise, fume, ris, tombe, baise, à l’aise.
Je cours, tise, fume, ris, tombe, raide, à l’aide.
Au fond j’ai peut-être un problème, j’ai peut-être juste besoin qu’on m’aime …