Point de non retour.

Point de non retour. Case départ et d’arrivée. Chut, écoute la mélodie. Celle de la laideur de mes foulées vides dans l’aquarium de mon existence. J’ai juste des airs de fausse putain, frappant ses talons coupants sur les trottoirs, dans les nuits scintillantes d’espoir – inutile. Mais tout n’est que parade et connerie. Rien ne peut traduire la souffrance de mes calvaires funambules. Rien rien rien. Parce que tout est faux. Rien n’est vrai, tu comprends ? Alors va t’en, y’a rien à voir de moi. Juste une fausse putain qui s’amuse sur les trottoirs de nuit pour donner l’existence suffisante à sa vie. Les cris de jouissances des autres m’enivrent, et les coups de poings, l’enfoncement et le défoncement de ma honte ne fait que assurer ma complainte. Déchires-moi, souilles-moi, ou casse toi. Je n’attends rien, ou tout.