Pour Falbala

François Xavier Haquet

Falbala

Le temps s'est arrêté au détour d'un dessin

J'avais huit ans à peine posé entre mes mains

Le nouvel Asterix celui où nous pauvres hères

Pour libérer ton cœur devenions légionnaire

J'avais huit ans à peine mais depuis bien longtemps

Le garçon malheureux que j’étais en ce temps

S'était imaginé pour devenir héros

D'incarner Obelix , lui aussi était gros

Je vivais trépidant de folles aventures

Au fil d'un autre temps, dans une autre nature

Et je donnais des baffes à ces fous de romains

Pour oublier un peu les rires de mes voisins

Obelix pouvait supporter tant d'efforts

Lui il n’était pas gros il était le plus fort

Et même ses copains devaient s'ils le voulaient

Boire la potion magique pour juste l'égaler

Puis tu es arrivée ...C'était là mon destin

Et moi je suis tombé amoureux d'un dessin,

Ta silhouette élancée,, ta blondeur épanouie.

Ta longue jupe blanche,mon cœur était ravi.

Mais toi tu aimais l'autre le petit blondinet.

Oh sais tu falbala comme je l'ai détesté !

C’était là mon destin : t'aimer depuis mon ombre

Et je faisais semblant d'avoir l'humeur moins sombre.

Alors je t'ai cherché je crevais de ta peau

Je rêvais Falbala mais j'étais toujours gros

J'ai connu mil émois mais toujours elles aimaient

Quelques tragicomix et moi je m'effaçais,

J'ai vieilli et pourtant, toujours de corps en corps

Je te cherchais partout je te cherchais encore,

Et je te chercherais Au delà des poèmes

Et je crierai ton nom et j'hurlerai je t'aime

Mais si toi tu m'entends dis le moi Falbala

Je t'aime depuis toujours et n'aimerai que toi

Je suis beau maintenant ,j'ai besoin de ta voix

Je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime Falbala

François Xavier Haquet

Signaler ce texte