POUR PAPY

kinski

Si les ingrats oublient leurs ascendants,

Ce n’est pas mon cas, aïeul disparu

Quand j’écoute A Paris de temps en temps

La nostalgie fleurie, tu as survécu

Ces vers tu les entends sans doute

Mieux qu’une quelconque prière

Que tes frères entonnèrent en déroute

Quand Dieu avait mieux à faire

Je pense à toutes ces conversations perdues

Sur l’histoire de la rue des filles du calvaire

Sur Trenet, Nougaro et les poètes disparus

Ou comment jean Valjean échappa à Javert

Quand je te cherche sur ma jetée,

Je trouve des souvenirs enfantins et brumeux

Un chapeau, un rire, un fauteuil usé

Des mémoires, des chansons, les larmes aux yeux

A l’heure ou je m’éveille demain et aujourd’hui

La France m’envahit et je ne sais qui je suis

Tu connaissais Lemarque, tu connaissais Paris

Mais le calendrier passe et tu pars avec lui.

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