Pour te revoir

akayuki-ookami

Parles, oh parle moi encore

Des nuages qui se tordent

Dis moi qu'elles ont bien tord

Toutes les larmes en désordre

Explique moi comme c'est beau

Ce qu'il y a là dans l'eau

Puisque je ne peux pas tout voir

En fermant les yeux à l'espoir

Viens, oh viens près de moi

Dis moi que si on a froid en soi

C'est que tout n'est pas perdu

Et qu'il y a encore plein de rues

Qui rêvent de nous la nuit

De nos pas, même sous la pluie

Rappel moi comme c'est bon

De sourire comme des cons

Prêtes moi, oh prêtes moi ta lame

Laissons pêchés nos âmes

Je veux sentir mon sang couler

Dans les airs s'envoler

S'écraser dans le bleu du ciel

Allez des anges tâché les ailes

J'oublie parfois comme le temps

Fais s'effacer notre sang

Vois, oh vois comme il est tard

Comme le monde en a marre

De se faire mutiler

A chaque nouvelle journée

Regarde bien les humains

Préoccupé par le lendemain

Ils se bousculent et se tuent

Pour pouvoir poser leur cul

Oublis, oh oublis mes soupirs

Qui présagent le pires

Je ne sais rien voir d'autre

Que ces tristes apôtres

Qui viennent sur leur chevaux

Pour détruire tout les maux

Avec cette apocalypse

Qui sera du monde l'éclipse

Merci, merci à toi d'être là

Pour le voyage dans l'au-delà

Je vois les doigts liés de nos mains

Qui me rappel les lendemains

Que je ne vivrais pas hélas

Puisque la vie était lasse

Dis-moi, oh dis moi encore

Que je ne mérite pas la mort

Je veux entendre ta douce voix

Me murmurer ce que tu vois

Puisque ma vue encore se brouille

Et que mes pensées s'embrouillent

Gardes avec moi mon destin

Là, bien loin des lendemains

Chasses, oh chasse encore pour moi

Les anges qui viennent derrière toi

Je ne veux pas déjà partir

Je voudrais tant pouvoir guérir

La mort m'éloigne de ta peau

Et je ne peux plus dire un mot

Face à cette si belle voix

Perçant les cieux et ma foi

Pardonnes, oh pardonnes-moi

Juste encore, pour cette fois

Pardonnes-moi mes écarts

Même s'il est déjà trop tard

Je voudrais encore t'entendre

Me dire ces mots bien trop tendres

Qui me font pâlir de honte

Rêvons ensemble de ce conte

Chantes, oh chantes encore une fois

Pour tout ce en quoi je crois

Je sais il n'y a plus rien

Mais je veux croire en demain

Car ainsi tu seras là

A me serrer dans tes bras

Entame cette mélodie

Dont à chaque fin tu ris

Sautes, oh sautes à ma place

Que mon cœur jamais n'se casse

Il renferme nos souvenirs

Pour lesquels je veux survivre

Ne me fais pas oublier

Tout ce qui m'a fait rêver

Et même si tu es partie

Nous serrons toujours unis

Merci, merci à toi d'être là

Pour cet allé dans l'au-delà

Je vois les coupures de nos mains

Qui me rappel aux lendemains

Que je devrais vivre seule hélas

Puisque ta vie était lasse

Pourquoi, oh pourquoi faut il changer ?

Pourquoi ne puis-je pas juste penser

A nous, notre passé et nos simples rêves

Je ne veux pas m'accorder de trêve

J'aime tant souffrir, j'aime mes larmes

Leur goût amer reste ma seul arme

J'aurais mal, mal si je t'oubliais

Je souffrirais si ta vie me laissait

Penses, oh penses avec mon cœur

A tout ce qui me fait encore peur

J'ai pas peur de la mort, de la vie

Juste de devoir penser, à qui ?

A toi, comme tu m'a soudain laissé

Mais j'aime tant ces pensées

Je souffre de me souvenir encore

J'aime me le rappeler encore

Restes, oh restes tout près de moi

Je ne veux pas que tu partes, toi

Qui a bercé ma vie et mes pleurs

Qui a fait de moi mes propres peurs

Me voir dans le miroir m'effraie

Tu as toujours su cela, tu le savais

Que ce qui me ferait souffrir

Ce serait qu'on me dise de guérir

Cris, oh cris encore une fois

Je veux entendre ta voix

Hurle comme le tonner

Force moi à respirer ton air

Donne moi les larmes de la pluie

Pourvu qu'elles soient gorgées de tes cris

Je veux encore sentir ton âme

Tourbillonner autour de ma lame

Saignes, oh saignons ensemble

Pendant que je vois il me semble

Une couleur qui me dérange

Un blanc plus pur que les anges

C'est mon passé qui se mari

A celui que jamais je n'oublie

Mon bras saigne et je délecte

Cette douleur que je collecte

Merci, merci à toi d'être là

Pour ce retour dans l'au-delà

Je vois les veines vides de nos corps

Qui me rappel au delà de la mort

Que je t'ai enfin rejoint

Que je n'ai pas été plus loin

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