Premiata Forniera Marconi – L’Isola Di Niente (1974)

Philippe Cuxac

Al dente !

Le rock progressif italien est qualifié à juste titre d' « école ». Comme le fût également l'école anglaise de Canterbury avec Caravan, ou Hatfield & the North, le Zeuhl avec Magma ou le Krautrock allemand. Fortement imprégné de musique classique baroque et de jazz-rock, le genre connut son apogée entre 1971 et 1976, période qui vit éclore les principales formations de la péninsule.

PFM était l'une d'elles, sinon la meilleure et délivra trois albums majeurs du genre : Storia di un Minuto, Per Un Amico et ce fameux L'Isola di Niente. On sent bien évidemment ici les influences des mythiques King Crimson, Yes et Genesis mais avec cette touche de romantisme propre aux atistes italiens. Point d'orgue de cette pierre angulaire du rock italien, la longue suite instrumentale Via Lumiere.

L'album est également sorti en version anglaise, sous le titre The Man who Became the World, les textes étant traduits par Peter Sienfield, compagnon de route de King Crimson.

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