Première lettre

Lu Relu

Paroles d'une androïde au lendemain de la troisième Guerre mondiale (partie 1)

Je rêvais et encore je rêve en regardant par la fenêtre du monde dans lequel je vivais , un monde plein de beauté, de lumière, un vrai paradis. Les enfants jouaient, couraient, surveillés par leurs parents et grands parents malheureusement ce n'est plu le cas aujourd'hui. Aujourd'hui tout ce que je vois c'est un désordre, un désordre sans fin, un monde sans lendemain.


Je souhaiterais rêver à nouveau de ce bonheur parfait. Allongée sur le sable blanc les cheveux en pagaille. Je regarde le ciel magnifique, parfait, hélas artificiel. La mer le reflet du ciel aussi bleu que les yeux de ma mère et aussi irréel que les ailes d'une hirondelle . Cela fait dix ans et cinq heurs que nous sommes ici prisonnier de ces murs invisible mais même si tout espoir disparaît je continuerai à croire, croire

Qu'un jour nous retrouverons

Qu'un jour nous reprendrons,

La liberté qui nous est dût,

Liberté fragile,

Liberté douce,



Liberté que nous avons trop longtemps ignoré, mais je me souviens maintenant que nul jour passait sans que tu intervenais, sans que tu n'essaies de nous dire qu'un beau tu ne seras plu là parmi nous Je te demande pardon aujourd'hui pour ce que nous avons fait. Tu ne sais pas les larmes que je verse pour toi celles que verse en silence tout comme frère, tout comme père ont versé pour ma mère sans dire un mot.

Mais je sais, j'en suis convaincu comme tu as convaincu les Hommes que bientôt tu nous reviendras

Lundi vingt-sept octobre 2028,

île artificiel de Vracka en Antarctique.


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