Première montée
Budmo
« C'était un vendredi et traditionnellement j'avais retrouvé mes amis en ville. On avait bu sans modération et j'étais déjà saoule. Il devait être aux alentours de 23 heures et le centre-ville commençait petit à petit à se vider. J'avais rencontré Aurian, il m'avait fait tourner un joint sans me connaître donc évidemment ça crée des rapprochements. Je l'aimais déjà bien.
Quand tout le monde était parti, il m'avait proposé de continuer la soirée. C'était soit les boîtes, soit les caves. Qu'étaient-ce les caves ? Un endroit qui accumulait réputation en tout genre mais la rumeur la plus répandue était ce rassemblement de drogués. On disait que les toxicomanes allaient là-bas pour prendre des pilules et bien d'autres choses. Mais comme j'aime les choses nouvelles, on a foncé vers les caves.
On était parti avec sa voiture, musique à fond, bière dans une main et joint dans l'autre. Nous étions finalement arrivés. Et j'étais stressée car je savais ce qui tournait là-bas. Il était minuit. On rentra dans la cour. J'étais estomaquée en croisant des « perchés », c'est ainsi qu'on appelle les gens ayant pris des pilules. De plus, j'étais éméchée, donc ça me faisait vraiment bizarre. Je rentrai à l'intérieur et je vis les gens dans leur état. Il m'en avait fallu peu pour ressortir, j'avais besoin de faire le point.
Après trente minutes à réfléchir, j'étais finalement rentrée à nouveau dans la soirée. J'avais perdu Aurian donc j'ai foncé au bar pour boire quelques bières cul sec. Je ressentis une main sur mon épaule, c'était lui. Il m'a emmené dans le son où on sait à peine dialoguer. Au début j'avais du mal, ce n'était pas vraiment mon truc et il a commencé à danser devant moi. Ça me faisait rigoler, j'essayai de l'imiter sans succès. Je croisai son regard et je vis ses yeux. Ses pupilles dilatées m'avaient mis la puce à l'oreille. Il avait, lui aussi, pris de la drogue. Il m'avait fait une proposition, il lui restait une demi-pilule et il me l'offrait, comme quoi je devais essayer. J'hésitais encore et encore. Je commençai à angoisser.
Je finis par gober la demi-p[1] une demi-heure plus tard dehors. Je ne sentais pas grand-chose mais entretemps il en avait acheté une deuxième. On reprit chacun une demi. Vers 3h30, il y eut une coupure de courant durant quinze minutes. J'étais toujours dans le même état. Jusqu'à ce que le son revienne, je sentis une énorme vague d'angoisse m'envahir. J'avais cru tomber dans les pommes mais d'un coup, je sentis mes yeux s'agrandir. J'avais l'impression qu'ils s'écartaient. Je courrai devant la barrière sans raison, je ressentis le son parcourir tout mon corps. Il me donnait tellement d'énergie. Ma mâchoire commençai à se resserrer et mes zygomatiques étaient très tendus. J'avais également cette sensation de bien-être dans tout mon corps.
Je pensais être encore clean tout en profitant à fond. Du moins, c'est ce que je croyais car j'étais sur une autre planète. Je n'arrivais plus à m'arrêter, je voulais tout le temps aller dans le son. J'aimais tellement. Même si mon pote, qui avait trop pris, commençait à ne plus aller très bien, je restais dans la musique.
J'en avais encore pris, je n'avais plus aucune notion de l'heure, je voulais juste me déchaîner. Il m'était impossible de m'arrêter.
À 6 heures, on est sortis de la soirée car elle était finie. On reprend la voiture de ma nouvelle connaissance. Il voulait dormir. Lorsque les portes se sont fermées, j'ai commencé à angoisser. Je faisais une réelle crise, je respirais mal, il était hors de question que je reste là. Je sortis de la voiture et je tournais en rond durant environ trente minutes. Je réveillé Aurian et je lui dis que je devais absolument rentrer chez moi.
Il avait fini par accepter. On s'était mis en route et j'avais dû conduire sur l'autoroute car il était trop mal.
J'étais finalement rentrée chez moi et tout fut retombé. Je m'étais mise dans mon lit juste avant que ma mère ouvre la porte de ma chambre. J'avais réussi mon coup, elle pensait que je dormais. Je m'étais réveillée ver 13 heures. J'étais descendue et je m'étais forcée à manger devant mes parents pour ne pas qu'ils voient que quelque chose n'était pas normal. J'avais redormi toute l'après-midi et le soir, par chance, ils n'étaient pas là. J'avais fumé toute la nuit pour calmer la descente.
Ils ne m'ont jamais pincée. »
[1] C'est un diminutif pour demi-pilule. Une p est équivalant à une pilule.
Tu devrais éviter de sortir avec ta montre.
· Il y a presque 8 ans ·garenne
J'aime bien l'histoire, je suis néanmoins gêné par tes temps de verbe (mix d'indicatif présent, passé composé, imparfait, passé simple..)
· Il y a presque 9 ans ·Tu publieras la suite?
ecritsdusoir
Oh mon dieu, mince!! Je dois faire la correction de ce texte impérativement, merci de me l'avoir fait remarquer! La suite viendra peut-être je me tâte.
· Il y a presque 9 ans ·Budmo
J'attends la suite ! :)
· Il y a presque 9 ans ·Ere
Elle viendra peut-être
· Il y a presque 9 ans ·Budmo