Présence nocturne (partie 2)

espoir

Partie 2 :  Je sentis mon corps se tirer d’un sommeil certes sûrement long, mais n’ayant été de nul repos. Soudain, je sursautai. Je n’avais rien oublié de mes angoisses de la veille, et soulevai vivement mes paupières. A mon grand soulagement, il n’y avait personne dans ma chambre et pas la moindre trace d’un passage. Après un mince coup d’œil à la fenêtre en face de mon lit, j’en déduisis l’heure tardive. Alors, je m’assis vivement sur mon lit, sûrement un peu trop brusquement, vu que ma tête se mit à tourner sans ménagement. Lorsque la douleur se fit moins sentir, je repensai à la mésaventure de la veille, et en déduisis que cela n’avait dû être qu’un mauvais rêve ! En réalité, je n’essayai que de me rassurer en me disant cela, car au fond de moi, je savais que j’avais bel et bien vécu ce terrible évènement ! Mon conscient et mon subconscient ayant décidé de ne pas se mettre d’accord, je décidai de m’accorder un peu de répit afin de m’éclaircir les idées. Je restai donc un moment, qui me sembla d’une lenteur exagérée, sans le moindre mouvement, droite comme une statue, et le calme revint peu à peu dans mon esprit… Après mûre réflexion, je décidai d’oublier le passé et de vivre le présent comme si rien ne s’était déroulé. Je me levai donc, m’habillai et m’apprêtai à sortir de ma chambre lorsque la peur réapparut. Un peu de courage que diable ! murmurai-je pour moi-même, que veux-tu qu’il t’arrive ? Alors, lentement, très lentement, j’entrepris de baisser précautionneusement la poignée… Une fois la porte grande ouverte, je filai vers l’entrée, ne prenant même pas la peine de m’arrêter à ma cuisine. Hâtivement, j’attrapai mes chaussures, mon manteau et mes clefs, et sortis à toute vitesse…

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