Prologue... (suite à voir selon les commentaires)

jeonseung

Un jeune garçon courait à travers les rues, il courait pied nus. Ses pieds étaient écorchés à force d'être en contact avec les pierres qui constituaient le sol, ce contact dur et froid qui pour lui était synonyme du sommeil éternel. Il était poursuivi par diverses personnes, pour diverses raisons. L'un réclamait qu'il rende le livre qu'il avait dérober dans la librairie auquel il travaillait sous peine de licenciement, l'autre voulait son pain qui était la somme de son acharnement à joindre les deux bouts et les autres par simple plaisir d'auto-satisfaction de leur égo ainsi évacuer leur haine envers cette société injuste et inégalitaire qu'est la société . Malheureusement pour le jeune garçon, il fut vite essoufflé de cette course ardente qu'il venait de faire, alors comme à chaque fois que cela se produisait, il se recroquevillait sur ce même sol en attendant inlassablement que ses poursuivants finissent de déverser leur haine sur le petit corps frêle, faible et chétif qu'était le sien. Une fois l'affaire de ces messieurs achevées, il se regarda dans une plaque d'eau sale, il ne pouvait se sentir que misérable dans cette position qu'il avait garder jusqu'au bout, se maudissant de ne rien faire pour se défendre. Toutefois, il se remémorait les fois où il avait oser se défendre contre ses agresseurs et l'état dans lequel il s'était retrouver, l'humiliation qu'il supportait lui donnait la nausée. Il ne détestait pas cette société, il songe que cela n'est que le fruit d'une théorie encré dans la mémoire de l'homme la loi du fort, dans cette même loi le faible n'a pas sa place, il sera toujours la proie du plus fort. Cette société dans laquelle il vit, n'est à ses yeux qu'un tissage de mensonge avec lequel chacun à les yeux dissimulé à travers celui-ci. Alors pour fuir cette société qu'il ne comprenait pas et où il n'était pas le bienvenu, il s'était réfugié dans le monde littéraire, pour oublier cette vie qu'était la sienne, sa différence, sa faiblesse et sa sensibilité. Il avait appris à lire et à écrire grâce notamment à homme qui rendait souvent visite à l'orphelinat où il résidait. Avec cette compagnie fictive, cela lui suffisait pour ne plus penser à la solitude qu'il fessait fasse tous les jours depuis qu'il était né. Il se leva difficilement du fait des coups qu'il avait subit, il fessait attention à chaque pas qu'il effectuait pour diminuer la douleur qu'il ressentait. Il partit en direction de l'orphelinat, songeant à quelle sentence qu'il subira de nouveau de la part des autres résidants. De toute manière, cela ne lui fessait plus effet que l'on verse sa nourriture sur le sol, urine dessus ou alors qu'il dorme dehors tel un chien abandonné tant qu'il avait la compagnie des livres il pouvait supporter tous les malheurs pour soulager sa mélancolie. Quand il arriva devant celle-ci, tous les enfants étaient dehors alignés les uns à côtés des autres vêtuent de leur vêtements le plus présentable en espérant d'être adopté par quelqu'un. Cette scène il rappela que la femme qui était propriétaire de l'établissement, il avait dit qu'un client potentiel venait aujourd'hui pour adopter quelqu'un. Il regarda quelques instants ses vêtements avant de les nettoyer un peu à l'aide de ses mains avant de se mettre en rang avec les autres. « Ça doit être un marchand aisé ou alors un jeune noble à en juger par l'attention toute particulière que lui porte la propriétaire, pensa le jeune garçon ». L'homme que le jeune garçon essayait d'analyser est effectivement un noble, un comte plus précisément du fait il avait à son pouce droit une chevalière qui indiquait son statut de comte dans la société. Il parlait avec la propriétaire, qui d'ailleurs n'arrêtait pas de complimenter celui-ci sur sa belle calèche et son apparat. Lorsqu'ils eurent finis leur formule de politesse, la propriétaire annonça aux enfants que l'un d'eux pouvait se faire adopter par cet homme à condition que celui-ci remplisse les critères de sélection. Les critères de sélection furent très précise, l'enfant se devait d'être cultivé et faire preuve d'assiduité ainsi que de savoir se tenir en société. Alors vint le moment où les enfants se présentait au comte chacun leurs tours essayant maladroitement de faire ressortir leur meilleur impression pour impressionner celui-ci, il y en avait qui chantaient des musiques, d'autres dansaient ou alors disaient ô combien que la propriétaire les avaient bien éduqués. Tous ce tissus de mensonge répéter les uns après les autres, agaçait grandement le comte qui lui à travers ses faux-semblants, voyait des sourires forcés et que ces êtres qu'il y avait en face de lui ne voyaient au delà de sa personne un moyen de sortir de triste vie. Par conséquent, il décida de leur parler individuellement et de façon privé de ce qu'il pensait de l'orphelinat et ce qu'il voulait faire dans l'avenir s'il venait à se faire adopter. « Ces gamins ne valent pas mieux que des catins, songea le comte. Ils veulent tous pour la majorité d'entre eux être riche ou alors avoir une place dans cette société en tant que médecin, être reconnu par sa majesté. Ils me répète inlassablement le même mensonge du fait que cette vieille femme les considère comme leur mère biologique et combien elle les aiment, je pense qu'ils se perdent dans leurs propres mensonges, ce qui, ma foi est fort désolant. L'être humain est fort improbable parfois». Durant tous ce temps, le jeune garçon était rester muet concernant ses qualités qu'il pouvait évoquer au comte, il se restreint de faire par de ses impressions sur les livres qu'il avait lu car, de peur de paraître ennuyeux aux yeux de celui-ci. Il regardait nerveusement ses pieds en se maudissant de ne pas être plus présentable et se sentant honteux d'avoir une telle apparence. Lorsque vient son tour d'exposer son ambition au comte, il devint apeuré comme si on lui avait interdit l'accès à un livre, il tremblait de peur désirant de pour s'enfuir dès l'occasion se présenterait. – Alors, que songes-tu de l'orphelinat ? Demanda le comte d'un ton interrogatif, n'ayant aucune réponse de la part du jeune garçon, il décida de pose une autre question : – Que désires-tu si tu devenais un membre de la famille ? Lança le comte avec désinvolture. – Je souhaite pour lire répondit, le jeune garçon timidement. – Pourquoi souhaite lire dit, le comte intrigué des propos du jeune garçon. – Parceque avec les livres plus exactement le bagage culturelle qu'on peut avoir on peut changer sa place dans la société marmonna le jeune garçon. Avec les livres on peut laisser une trace de son passage sur cette terre à travers nos actions, oublier notre triste quotidien et vivre heureux. Dès l'instant où la réponse du jeune garçon parvint à ses oreilles, le comte se leva aussitôt. Il regarda plus attentivement cet enfant, comme si il venait le découvrir quelque chose de fondamentale. « Cet enfant doit approximativement être âgée de 7 ou 8 ans, songea le comte. À en juger par son apparence il doit être battu et, l'état dans lequel il est vêtu démontre que celle-ci a essayé de me dissimuler cette façade de la vie dans cet établissement de refuge pour enfants. Je pense que cet enfant est assez intelligent et, que le laisser dans cet endroit serait une grave erreur». À ses mots auquel le comte pensait, il partit immédiatement voir la femme pour lui faire part de sa décision. Toutefois il regarda le jeune garçon une dernière fois. Au delà de ce regard, il perçu que le jeune garçon le regardait nerveusement et avec inquiétudes. Pour dissiper les inquiétudes du jeune garçon, il lui tend la main que celui-ci accepta timoré. 

  • Les livres nous aident à sortir de l'ordinaire, ils embellissent nos jours !

    · Il y a environ 5 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • Merci de ton commentaire, c'est le ressentiment que je veux transmettre à travers cette histoire. ^^

      · Il y a environ 5 ans ·
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      jeonseung

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