Proposition d'un clip pour "L'amour est laid"

Dispute d’un ado avec ses parents.

Première scène : dispute entre une mère et son fils, pendant les 3 premières strophes, de « Ici l’amour est laid … Pour t’éponger le cœur, prends-la avec du charme »

Un ado élève de terminale, rentre de cours, sa mère est dans le salon, assise sur un fauteuil en train de lire un journal. A son arrivée, l’ado salut sa mère … « Bonjour » … sa mère lève les yeux de son journal et lui jette un regard furieux. « Viens avec moi » …

Elle lui avait demandé de ranger sa chambre … elle ouvre la porte, regarde la pièce, le regarde et lui demande « Tu appelles ça ranger peut être ? » Il y avait aucun jeux de rangé, du linge sale partout, tout était en vrac, des affaires de cours, des livres, feuilles volantes au sol … Sa mère prenait et lançait tout ce qui traînait sur son passage, avec un geste de « il y en a ici, et là et encore, et puis là bas … »

On est au centre d’une scène de conflit entre la mère et le fils, chacun essaie de crier plus fort que l’autre pour avoir raison. L’ado ne supporte pas de voir sa mère agir ainsi dans sa chambre. Il l’arrête dans son élan et lui demande de le laisse au moins avoir un peu de liberté dans sa chambre. Ils s’échangent un regard de tueur, elle part en se disant « ça ne va pas se passait comme ça mon petit » …

Après le départ de sa mère, il s’affale sur son lit, en soufflant, épuisé !

Nouvelle scène : pendant le repas entre la mère, le père et le fils, 3 strophes suivantes, de « Y a bien trop de mots … Pour t’éponger le cœur, prends-la avec du charme »

Le fils arrive à table. Ambiance pesante et visages tendus. Une lettre pliée en 3 est située près de l’assiette du père.  Le père déplie cette lettre en la présentant à son fils… c’est en fait son bulletin de notes. Et il lui demande des explications sur ces nombreuses absences, ces notes très basses en langues, et juste passables dans les matières scientifiques. Des commentaires peu élogieux … « bavard », « élève dissipé »,  « à des capacités non exploitées ». Le garçon essaie de se justifier, mais sa mère s’énerve : «  en plus que tu ne fais rien à la maison, tu ne fais aucun effort en cours ! »

Une nouvelle dispute éclate entre les 3 personnages. Le garçon repart dans sa chambre avant la fin du repas, énervé.

Dernière scène : dans la chambre du garçon. 3 dernières strophes, de « Mais moi je crois pas … Pour t’éponger le cœur, prends-la avec du charme (fin) »

L’ado arrive dans sa chambre. Il allume son ordinateur, prend sa tête entre ses mains, et verse quelques larmes. Il n’en peut plus de ces disputes incessantes avec ses parents. Il se connecte sur internet, met un message sur son profil facebook : « Toujours ces mêmes disputes qui n’en finissent pas :’( … » Son frère vient lui parler sur MSN : « Ils ne changent pas et ne changeront pas maintenant je pense …je te comprend fréro, je sais ce que c’est … courage ! »

Sur facebook : « Courage mon bébé, l’année prochaine on sera ensemble et tout ira mieux … <3 », « Plus que quelques mois avant d’être indépendant, tiens bon et montre leurs que tu peux réussir ! », « Sache qu’on est là si tu as besoin poto ! » + d’autres messages de soutien.

Vision des messages d’ensemble, puis zoom sur chacun de ceux cités. Et réponse du jeune à ses messages : « Merci beaucoup à tous ! Heureusement que vous êtes là car la laideur de leur amour et leur comportement me détruit … :( »

Ambiance pour les passages en play back de Guillaume Grand.

Guillaume marche dans un tunnel sombre et sale, les mains dans les poches, chantant et regardant le sol. Il trouve une guitare usée au sol dans ce tunnel, au moment où le jeune garçon s’affale sur son lit après la dispute avec sa mère. Il la prend et continue de chanter en jouant de la guitare, tout au long de la dispute avec l'ado et ses parents.

Il passe a un moment devant une petite ouverture où il voit le jour, il s’arrête, regarde. C’est à ce moment que l’ado reçoit des messages de soutien de ses amis, sa copine, son frère … Guillaume repart et continue son chemin, la guitare à la main.