(Psycho) LA NAISSANCE DE LA COMPREHENSION
Hervé Lénervé
§10
Depuis qu'une pensée conceptuelle à immergé de l'animalité, l'Homme à essayer de comprendre son Monde, cela parait légitime, mais cela se gâte quand il a voulu l'expliquer, pire quand il a voulu y donner un SENS et pire to pire quand il l'a commencé à le modifier, mais là c'est de la science-fiction, pour les climato sceptriques de ch'val trumpien.
Tant de mystères entouraient cette intelligence naissante et il y avait tant à faire qu'ils empruntèrent la méthode qui allait tout expliquer d'un seul coup, c'était plus commode et tellement plus rassurant pour ces pauvres ères en perdition. La Méthode Magique : la Croyance. D'abord animiste, c'est logique on interprète ce que l'on voit. Le Soleil, Dieu de lumière et de chaleur était culturellement omniprésent à ce stade d'évolution sociale, normal, les lunettes noires n'existaient pas. Le Vrai, l'Unique, le Dieu omniscient, omnipotent, honni soit qui mal y pense, n'avais même pas été encore inventé.
Donc, voici à présent (déjà, putain quel raccourci !) les religions monothéistes, plus subtils que ces croyances primitives et naïves de grands attardés gesticulant pour appeler la pluie ou le soleil ou un taxi, selon les besoins. Là, cela se complique un max, mais le principe reste le même. « Dieu existe ! Point barre ! » Ceux qui ne se plieraient pas à cet axiome, connaîtraient quelques tracasseries administratives avec les autorités bien-pensantes, mais assez expéditives et plutôt exécutives de l'époque. Allez demander à Copernic et Galilée pour ceux qui ont pignon sur rue. L'interprétation irréfutable du Monde est définie en son entier dans les textes sacrés. (Là, je ne vais pas me faire que des amis.)
Vint ensuite la philosophie toujours respectueuse des us et coutumes et pour cause que le penseur ne peut penser qu'avec les idées qu'il a en tête et qui lui en a bourré le crâne, sinon la culture ambiante. C'est bien connu, la Société nous fait tel nous sommes, alors que l'on a l'intuition de l'inverse, pauvres candides, ne sommes-nous pas ? Laisse, chérie ! Je ne parlais pas de toi.
La Science en dernier par une méthode expérimentale redéfinit le Monde au demeurant, en le mesurant. Putain, qu'il est grand, il faut de sacrés outils, mais plus d'outils sacrés, là non !
Ça manque de dérision tout ça et on commence à se faire chier ferme. C'est vrai, je ne suis pas dans un bon jour, today et puisque l'on parle de moi et que j'aime ça, ce matin, je déclamais un poème à ma Chérie qui ne m'aime que quand ça la brûle ou lui chante, ça dépend de ces crises de foi.
Pourquoi es-tu partie loin sur les ondes ?
Me laissant démuni, seul face à ma peine.
Ô mon Amour des Amours claires et profondes
Où serait le chemin qui à toi me ramène ?
Tu ne pourrais pas poser ton portable, deux secondes.
Et m'écouter puisque je suis à tes côtés, ma Reine.
- Attend, attends ! c'est Sophie qui me téléphonde.
C'est capital, il faut absolument que je la prenne.
Fin, de l'épisode intime de my life.
Je précise pour ne pas vous gâcher la journée, que les Sciences ne répondent qu'aux questions COMMENT ça marche ce Bazard ? Les religions et la philo, POURQUOI ça marche et que serait l'Homme dans tout ça, s'il n'avait pas la meilleure place de parking ? On n'est pas dans le même registre, cherchez un sens aux choses et vous en trouverez toujours un, qui vous parle. Comprendre comment elles se passent demande plus d'attention et de rigueur. C'est reparti, je chiantise, donc en bref, l'esprit scientifique est celui de la mesure, l'esprit philosophique est celui de l'Esprit. (Humain of course, car le chien n'a pas le droit d'aboyer son opinion quand l'homme pense.)
Allez, j'arrête là, car je vois sur mes écrans de contrôle que j'ai perdu 75% de mon auditoire et que 5% fomente une rébellion contre les perversions du scientisme.
Salut à toi, Lecteur, je te salue.
Bisous, mais sur les joues seulement.
C’est pas faux !
· Il y a plus de 7 ans ·J’ai réellement connu un collègue s’appelant Christian Lemeur, sérieux ! Je l’ai perdu de vue, j’espère qu’il n’est pas mort.
Hervé Lénervé
Comme quoi les grandes vérités d'aujourd'hui deviendront les sophismes de demain.
· Il y a plus de 7 ans ·Christian Le Meur