Psychopathe, oui et alors ?

le-maitre-de-la-mort

Je me réveille difficilement ce matin. Un mauvais rêve m'a réveillé plusieurs fois cette nuit.

Heureusement elle était là.

Je l'ai prise dans mes bras et elle m'a protégée des monstres nocturnes. Je me retourne et lui fait des papouilles dans le dos. Elle ne bouge pas, surement endormie.

Sa peau est froide.

Je remonte la couette sur elle, pour pas qu'elle ne tombe malade, et le tourne délicatement, pour ne pas la réveiller.

Je la contemple un instant.

Je caresse ses doux cheveux, son visage angélique, son corps parfait, son cou profondément entaillé laissant apparaitre sa trachée rougit. Qu'est-ce qu'elle était belle, toute blanche sur nos draps ensanglantés.

Je l'embrasse sur ses lèvres violètes et sortie du lit

Je baille à gorge déployée en allant dans la cuisine. Je sors le lait du frigo et remplis mon bol. J'observe la blancheur du lait couler avec fascination, dans ce bol en porcelaine si fragile.

Je reste 10 minutes comme ça, à contempler cette surface immaculée.

On dit souvent que le blanc représente la pureté, l'innocence ou encore la virginité. Je balançai mon bol à travers la pièce en riant, me levant pour me laver les mains. J'ouvrit le robinet en souriant, surpris de retrouver un doigt au fond du lavabo :

- Chérie, tu vas être contente, j'ai retrouvé un de tes doigt, criais-je à travers la maison.

Quelqu'un frappe à la porte. Je fronce les sourcils, j'ai horreur qu'on me dérange le matin. Je prends le doigt avec moi, lui ronge l'ongle et le jette dans la poubelle à côté de la porte.

A travers le Juda, je reconnais mon voisin.

J'entrebâille la porte.

- Salut voisin, me dit-il avant que je puisse en placer une, le facteur c'est trompé enco… Qu'est-ce que tu as à l'œil, demanda-il après une seconde de pause.

- Un nouveau jeu sexuelle avec ma compagne, pose les lettres dans ma boîte.

Je lui claque la porte au nez. Ce petit con joyeux en avait trop vu.

Ce soir, je brûle sa maison.

Attend, je crois qu'il a deux enfants ?

Tant pis.

Je me prépare à aller au travail, mon dernier jour. Je suis content.

*

 Me voilà arrivée.

Je monte à mon onzième étage ou mon Open Space se trouve. Quand je passe les doubles portes, je les referme derrière moi et les bloque avec une lourde chaîne.

Tout le monde était sur son ordinateur, trop occupé pour me remarquer.

J'hausse les épaules et sortie mon arme :

-POT DE DÉPART SURPRISE.

Je commence à tirer dans la foule, la détonation marque le rythme que les cris accompagnent de leur douce mélodie. Les grandes baies vitrées sont éclaboussées de mille et une teintes de rouge.

C'est un spectacle magnifique.

Les corps qui tombe sont tellement grotesque que je me mets à exploser de rire.

Quand mon arme s'arrête, faute de munition, je sors une matraque télescopique pour achever ceux qui gémisse. La plupart sont gravement blesser, il n'est pas difficile de les finir. Je sautille entre chaque victime, les assénant d'une pluie de coup.

Mais un mégaphone attira mon attention :

- Ici la police, arrêter les coups de feu, nous allons vous interpeller, poser votre arme immédiatement.

Je regarde autour de moi, les derniers survivants tremblent, prient ou me regardent avec terreur. Je remarque mon collègue qui travaille avec moi depuis 5ans, je décide d'aller lui parler un peu.

- Salut, dis-je joyeusement, tu es prêt à voir le bouquet final ?

Derrière lui, quelque chose remue.

En me penchant, je découvre une adolescente en pleure, essayant de se cacher.

- Tu as ramené ta fille, lui demandais-je en le regardant, enchantée, je suis Kévin

- Je t'en supplie, ne la touche pas.

Je le regarde surpris, il pense vraiment que je pourrais m'en prendre à une gamine.

Il me déçoit.

Je lui donne une dizaine de coup sur le crâne de toute les forces, sur le rythme endiablé des pleurs de sa propre fille.

Je sors un pistolet et lui tire dans le crâne.

Derrière moi, les portes commencent à être découper.

Je regarde la jeune fille :

- Regarde bien, ça va être grandiose.

Je me mets au centre de la pièce, et avec mon meilleur sourire pour accueillir les policiers qui déboulèrent en masse, je positionne mon canon contre ma tempe.

Un dernier clin d'œil à ma nouvelle amie, et je presse la détente.

 

Deux mois après, cette jeune fille nommée Ariane, fut admise à l'hôpital psychiatriques.

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