Psychose

s-trelia

T'as pas ta place ici,

Tu te sens différent,

Tu te perds dans tes oublis

Et tu te meurs dans cette confusion...

L'existence te fais souffrance, 

Alors tu t'enfuis,

Affligé, tu frôle la démence

D'une folie consentie...

C'est le merdier dans tes pensées,

Tu répugnes l'indifférence mais tu te rends coupable d'insouciance...

Tu aimerais pouvoir crier, mais tu te tais,

Te réfugiant dans tes silences,  craignant toutes espérances...


Languissant, tu te détaches... expulsé, expulsant...

Ce monde et ces êtres te lassent et te chassent violemment...

Tu les entends, leur jugement, trop différent d'eux, toi le dément...

Ils sont intelligents, eux, les gens, de grands savants, ces ignorants...


Mais le timoré que tu étais est aguerri, 

Et d'eux, tu n'as pas peur... 

Tu ne crains plus l'ignominie,

Des Hommes qui n'ont pas d'coeur...


Tu as fait taire toutes tes souffrances,

faisant d'eux des victimes de cette vie...

Sage est le fou qui accorde sa clémence,

Même à ses pires ennemis...


Si ce monde est, aujourd'hui, devenu ce qu'il est,

C'est que les Hommes ont consenti à perpétrer l'intolérance.

Tu aimerais pouvoir hurler "honte à la disparité", mais tu te tais,

Tes tortionnaires ont condamnés toutes tes belles espérances...


Alors, languissant, tu te détaches... expulsé, expulsant...

Ce monde et ces êtres te lassent, tu t'effaces sagement...

Tu n'entends plus leur jugement, t'es différent toi le dément,

Ils manquent de discernement... Ils n'en sont pas conscients...


S.trélia - mai 2013-

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