Puis un jour tu te réveilles

Tu marches dans la rue et tu sens que peu à peu, tes objectifs s'effacent. Tu perds ton but. Tu te perds en chemin. Tu sens que tout devient noir autour de toi. Tous les plaisirs deviennent " ennui ". 

Toute ta vie devient " enfer ".

C'est comme une chute qui n'en finit pas. Tu tombes, tu tombes, tu ne sais pas vraiment quand tu vas toucher le fond. Ce dernier tu le captes après, une fois que ça va mieux. Tu repenses au passé et tu te dis " Ah oui, à ce moment-là j'ai touché le fond ". 

Mais il n'y a pas de certitude, tu sais qu'avec ta maladie tu peux facilement redescendre cinquante pieds sous terre. A tout moment. Tu es encore toute fragile, tu marches sur un fil. Ta carapace est encore à la première couche, va falloir en rajouter encore une bonne dizaine avant d'affronter la vie. 

Puis un jour, tu te réveilles de ce si long sommeil. Ce coma dépressif, une tempête de vie. 

Tu as été une moche personne ces derniers temps, mais d'un si beau fumier tu ne pourras que mieux repousser. Tu deviendras un peu plus jolie et tu gagneras tous les combats. 

On se relève toujours, petite pépite.