Putréfaction

Antistrophé

Un poème qui fait, en quelque sorte, suite au texte précédent bien que l'autre ai été écrit sur plusieurs semaines.


Putréfaction 


Je porte sur moi la marque de la putréfaction,

Que les racines putrides de ton rose nénuphar,

Blafard de sentiments, ouvrent à la floraison ;

Dans un printemps ivre où naissent tous ces sombres bâtards ;


Dans mon esprit corrompu par le blanc caveau,

Vivant, mort, et fabriqué de multiples granits

A couper le souffle, stoïque, et pourrie par l'eau

Pestilentielle des pluies, désormais j'y habite.


Une douceâtre mélodie inonde mes folles oreilles,

Découvrant à mes yeux, un spectacle, gris de vie,

De l'écarlate couleur du crépuscule vermeil.


Je ferme mes yeux aveugles dans mon sépulcre moisi,

Doucereux d'embrasser la noire peur de mon être,

La laissant emporter ma carcasse morne dans l'aître.

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