Quand je pense à la France

Jean Claude Blanc

sur un air de Brassens (Fernande), évocation comique, de la situation de la France

                  Quand je pense à la France

En a assez le cornichon

Qui compte pour des prunes

Pour conforter son amertume

Vous livre ses intimes réflexions

 

Quand je pense à la France

Je tremble, je tremble

Quand parle Sarkozy                                          

Je suis pris d'insomnies

Quand on m'évoque Delors

L'Europe me dévore

Mais aux cris de Marine

Là, je reste interdit

Les religions des choix

Moi, me laissent sans voix

 

Cette citoyenne, mauvaise humeur

J'en ai fait mon emblème

Histoire, de semer le bordel

Reprenons, tous ensemble, électeurs

 

R

Même l'ouvrier, sur le carreau

Intériorise sa haine

Soumis chômeur, toute la semaine

Alors, se défoule au bistro

 

R

Après avoir, rempli les caisses

Recettes astronomiques

On doit, railler, la République

Pour plus jamais compter les restes

 

R

Dans sa commune, le parvenu

Mais ne faut pas le dire

Veut à tout prix se faire élire

J'imagine déjà son menu

 

R

La France ruinée, opte pour l'€uro

Ça parait plus facile

Sont indignés, les plus fragiles

On leur pèle la laine sur le dos

 

R

De mes pamphlets, je me régale

Mais, ça peut être utile

Chantez en chœur, vous, gens serviles

L'anar hymne, des misérables       JC Blanc février 2014 (Sur l'air de Brassens : Fernande)

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