Quand je suis aveuglée

Alice Gauguin

Quand je suis aveuglée
De rage et de douleurs
Ton esprit vient à moi
Et me laisse pantoise

Tu pénètres si profond
Les lambeaux de ma chair
Que je me laisse tomber
Dans tes grands bras musclés

Quand je deviens toute sourde
De fatigue et de soif
Perméable aux corvées
Tu viens là me sauver

Tes yeux, doux
Me font oublier
Un instant de tristesse
Un instant de paresse

Signaler ce texte