Quatre vérités

hannibai

 Quatre vérités est un monstre, écrit suite à une rupture douloureuse. Mais, fou romantique comme je suis, j'ai fini par renouer avec cette fille, qui aujourd'hui encore est une très bonne amie :)

On a été ensembles, toi, mon oxygène
Le démon de mes nuits, qui me remplit de peine
On a pu partager des moments merveilleux
Jusqu'à ce qu'on de sépare sans même se dire adieu.

J'écris ces quelques vers, ce n'est pas une complainte
Je me suis rendu compte que tu n'es qu'une contrainte
J'ai pu ouvrir les yeux, j'ai été aveuglé
Je suis sorti de l'ombre, de la médiocrité

Pas la peine de suivre les us de bienséance
Je considère ce texte comme porteur de violence
Rempli de mots amers, mer de cauchemars
Quitte a être quelqu'un, autant être un connard.

Je ne laisse derrière moi que larmes et regrets
Si je devais choisir, jamais je ne le referai
A quoi bon vivre un rêve l'espoir de quelques mois
Pour de réveiller seul, a supporter sa croix

N'allez pas voir ici une vengeance puérile 
Ce texte n'est dédié a aucune d'entre vous
Juste une colère nocturne, un peu comme le remous
Après une vague de pleurs qui s'échoue sur une ile.

Une maigre inspiration, une ode a la fureur
Que chacun d'entre nous porte ancrée dans son cœur
Une bombe dont le temps restant est décompté 
Par la mine d'un crayon, et par la volonté

Bref, pour en revenir a nos sombres moutons
Je crois que cette histoire a été une erreur
Une orgie de pouvoir, de rage et de rancœur
Qui m'aura fait souffrir jusqu'à la déraison

Métaphore poétique que notre relation
Une belle ile idyllique, un merveilleux lagon
Rayé de notre monde par un furieux volcan
Réveillé une nuit à la vue d'un amant

Ainsi voici venu le temps des représailles
Et des paroles acides qui, telle de la mitraille
Brisent cette union ternie, ce mensonge sacré
La douleur cristallise, tel un dépôt nacré.

Tu as été pour moi une reine de douceur
Aujourd'hui tu n'es plus qu'une ligne dans un poème
Contemple ton chef d'œuvre, haine, tristesse, fureur.
Disparais de la vie, il n'y a plus de "Je t'aime". 

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