Que choisir
Jean Claude Blanc
Que choisir
Y’a des maitresses, pour la baise
Et de grognasses qui tchatchent à l’aise
Des intellos, têtes bien pleines
Amies d’enfance, qui la ramènent
Faire le bon choix, faut être balèze
L’idéaliste, n’a pas de thèse
N’atteint jamais le 7ème ciel
Tellement tenté par les sirènes
Ma vie durant, je l’ai cherchée
Mademoiselle, perfectionnée
Des fois, séduit par mijaurée
Mais agacé, trop maniérée
Seulement mon sexe, fait la loi
Coucherie d’un jour, ne dure pas
Quand c’est fini, c’est pas génial
On prend ses guêtres et on se taille
Les femmes savantes, savent que penser
Et on s’en lasse, de leurs idées
Philosopher, ne dure qu’un temps
Fout le bourdon à Don Juan
Mais l’espérance, est ranimée
Quand on retrouve, fillette ridée
Des souvenirs à se conter
Même si l’enfance, est dépassée
Le reconnais, je suis gourmand
Prendre le tout, payer content
C’est impossible, de mélanger
Les sentiments, la volupté
Joué aux dés, pour mon malheur
Même sans tricher, j’ai mon honneur
Moi, l’éternel insatisfait
N’ai recueilli, que des regrets
Voudrais tout faire en même temps
Prendre mon pied, jouer les galants
Réconforter mes amitiés
Charmer les dames intelligentes
C’est pourtant clair dans mon esprit
Mon théorème tient debout
J’aime les femmes, un point c’est tout
A mon façon, je les chérie
A bien fallu que je choisisse
Entre les cuisses, libre-service
Et la tendresse d’une pucelle
Sans oublier les fraternelles
Le résultat, fais la conquête
D’une minette intermittente
Pour le ménage, incontinente
Question plumard, pas pour mon bec
Bien des années, à patienter
Le conquérant de l’indicible
A tout donné, même son fric
Renoncement, à l’évidence
Le carnassier est intrépide
Ne rentre pas le carnier vide
A des réserves, dans son fan-club
Il tire au sort, plus belles meufs
Toujours avoir une roue de secours
M’arrive souvent, d’avoir recours
Sans illusion, suis qu’un amant
Est sans passion, le prince charmant
N’est pas très chouette, mon pédigrée
Personne ne veut se l’avouer
La frustration, tout le monde connait
Si on s’en plaint, c’est la risée
Notre exigence nous cause des torts
Mais préfère ça, qu’à être laxiste
Draguer, crâner, aucun remord
Prends ce qui vient, sans faire le tri
De toute façon, ça sert à rien
Se tourmenter du lendemain
La vraie jouissance, se fait avare
Elle est cachée, dans le falzar
Faut être casé, embagousé
Pour être connu et reconnu
Remplir les cases de la sécu
Qu’importe si t’es qu’un lévrier
Y’a des gonzesses, pour la levrette
Et des donzelles, qui font les fières
J’ai pas d’avis, veux pas déplaire
Toujours triomphe, la quiquette
Pour pavoiser, c’est ma recette
JC Blanc septembre 2013 (c’est par la dérision, qu’on retrouve la raison)