Que je ne vais pas bien.
Vh Bph
Tu le sèmes,
Condamnes mes apôtres.
Mais tu l'aimes cet homme au bord des flots versatiles.
J'ai mal à mes contours...
La faucille rendra l'âme à l'amour...
Tu le crois... J'aime et je souffre...
Vois mon hiver adopter les enfers.
L'ange pleure...
Lentes, errantes
Mes bouffées délirantes
Me chantent "Ode à la Sainte Absente".
Tu me fais croire au soleil,
Levant devant moi, la nuit d'un geste froid.
Ton mystère : faire du moi un enfer.
Croix de bois : cracher sur tous tes pas.
L'ange pleure...
Mais je sais que le temps s'en va
Tu vois bien que je ne vais pas bien
Mes envies assommées de mépris...
Le temps presse
Aimer, c'est perdre sans cesse
Tu vois bien que je ne vais pas bien
Mes prières, à genoux sur une pierre.
Tes serments, sortilèges brûlants.
Je me fais obstiné et pensant
Sur la loi de la gravité.
Vois comme je tombe, sur le sol succombe.
J'aime croire qu'il y fera moins noir.
Croix de fer : mensonge de poussière.
L'ange... meurt...
Tu le sais que le temps s'en va
Tu vois bien que je ne vais pas bien
Mes envies atrophiées dans l'ennui...
Le temps presse
Aimer c'est perdre sans cesse
Tu vois bien que je ne vais pas bien
Tu le sais que le temps nous aura
Tu vois bien que je ne vais pas bien
Mes folies exilées dans l'oubli...
Le temps presse
Aimer c'est perdre sans cesse
Tu vois bien que je n'allais pas bien...