Que je t'aime...

koya-al-gaad

La vie est traînée d'espérance
Qu'il te faut sniffer jusqu'à la dernière transe,
Absurde danse que l'on mène
En tirant nos chaînes,
Transe absente des danses de Dante!
Supplice inconnu des galériens
Quand par des chaînes le coeur aussi se tient.


Que je t'aime
Lune pleine,
Dans ma haine
Et mon amour,
Que je t'aime
Depuis toujours,
Tord ces chaînes
Et tue le jour.


Les bourreaux s'entre-tuent
Quand le sang pue...
Alors arrête, que nos têtes se reposent,
Que le temps passe et efface
Toutes ces profondes traces,
Arrête! Avant que l'on n'ose.
Deux êtres brisés,
Deux soleils crachés,
Nous étions sensés nous aimer
Et l'on a oublié...
Dans un bruit de tempête les échos se fondent
Et éclatent aux yeux du monde,
Notre amour est tant de violence
Qu'il est mieux d'abandonner la ronde.
Ton désir est une lame qui ne souhaite que mon dos,
Nos passions ne sont que chaos,
Ne nous approchons pas de trop...
Faire l'amour serait guerre d'ego,
Combat futile de deux bêtes effarouchées
Pour la survie de notre coeur brisé.

Si l'on avait compris que pour vivre
Il fallait se sourire...
Mais toujours un jeu malsain
S'installe au creux de nos mains.

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