Quelle sotte Pénélope

Jean Claude Blanc

sur l'air de Brassens, sa Pénélope à lui; merci au maitre de m'avoir inspiré pour cette actualité; à écouter en version Jojo

                         Quelle sotte Pénélope

 

Toi l'épouse modèle, de Fillon l'obligée

Toi qui n'as point d'accroc à ton identité

Suivante de François joli cœur

Ne crois-tu pas des fois, s'amuse à te faire peur

En jouant les escrocs, partie poker menteur

Te prends pour être sa salope

Toi qui es toujours à sa botte

 

Pour toi la vie de château, ce n'est pas ton milieu

Attendant le retour, de ton voleur mafieux

Mais qui a commis une toile

Ne dis-tu parfois, que c'est une folie

Se prendre pour un saint homme, alors que c'est un bandit

A ta place je mettrais les voiles

Pour pas me retrouver à poil

 

N'as-tu jamais encore participé à ce jeu

Gendarmes et aux voleurs tout près de ton bon dieu

Dans les hautes sphères qui ruissellent

De pognon, de tentures, richement dépensées

Sur le dos des français, qui se font toujours plumer

Pour lui pas un péché mortel

De chier ses jours dans la dentelle

 

N'as-tu jamais souhaité, quitter ce margoulin

Qui pour se faire pardonner, te serre fort les mains

Quel mari hypocrite indigne

Qui se voyant traité, de pauvre malotru

Te désignes monte en l'air, la reine des cocues

Pas de veine pour lui mauvais signe

Entonne désormais chant du cygne

 

Pas de crainte que l'Etat, ne t'en tienne rigueur

Va se venger sur lui, qu'a bafoué son honneur

Bat plus la campagne, misanthrope

C'est façon cachée de t'être toujours fidèle

Te livrant aux médias qui fouinent les poubelles

Soi pas sa complice pauvre sotte

Pour pas partager ses menottes

 

Hommage à cette femme, coupable contre son gré

Epouse de François, qui a tout inventé

Qu'a jamais été à sa droite

Qu'une petite main, sa bonne à Matignon

Peut-être chère payée, sans voir le pognon

C'était bien fatal que ça rate

Le canard y ayant mis les pattes

 

JC Blanc février 2017  (inspiré de Brassens, contrefaçon de sa Pénélope, à écouter…)

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