Qui sommes-nous ?

psycose

écrit le 03/06/2017

Qui sommes-nous ? Et qui ne sommes-nous pas ? Que pourrions-nous être en sachant ce que nous-sommes, en partant du principe que nous ne le savons pas ? L'éveil de la conscience sur notre identité profonde n'engendrerait-elle pas en effet un déclic intérieur sans précédent ? La loi de la causalité amène à déduire que ce chamboulement psychologique pourrait naturellement redéfinir nos objectifs les plus primitifs et que nous agirions aussitôt en conséquences. Mais dans un premier temps, demandons-nous si un tel effort psychique sur notre personne mérite vraiment notre attention. Effectivement, à quoi bon vouloir à tout prix le changement si nous nous plaisons dans notre zone de confort ? À quoi bon la connaissance de soi si nous parvenons à nous contenter de notre ignorance comme mode de vie, pour le meilleur et pour le pire ? Pourquoi nous aventurer sur des terrains inconnus si c'est pour découvrir de douloureuses vérités ? Endurer de probables épreuves au nom d'une hypothétique vérité sur notre identité ,ou bien, se laisser emporter par le flot existentiel au gré de ce qui se présente à nous ? Sachons du moins accepter que nous sommes tous le reflet de nos croyances, lié à notre éducation, nos expériences/connaissances, par rapport à notre environnement de vie. C'est une réalité tellement évidente qu'on pourrait omettre de la mentionner.


Nous éluciderons le mystère de la vie par l'interprétation que tout un chacun établira en son âme et conscience ou par mimétisme social. Ainsi, de notre naissance jusqu'à notre mort, nous sommes tous mécaniquement différents les uns des autres. Mais au delà de ces différences qui nous distinguent les uns des autres, ne serait-il pas intéressant de savoir ce qui pourrait instinctivement nous relier les uns aux autres ? Une union propice à la paix dans le respect et la tolérance à la diversité des uns et des autres ? L'humanisme...Des êtres humains prônant l'humanisme qui ,par essence, sommeille en nous ! Il suffirait d'exalter son âme par une élévation spirituelle pour reconnaître l'importance indéniable de l'humanisme. De retrouver des qualités tel que l'amour, le partage, l'empathie, l'entraide, la compassion, la bienveillance, la générosité, l'ouverture d'esprit...L'individualisme et l'instinct de survie ne doit pas prendre le dessus sur ce qui pourrait nous unir.


Penser le contraire, ce serait l'hécatombe. La fin de l'humanité, non pas dans la forme, mais dans le fond. En effet, à quoi bon l'humanité sans humanisme ? À quoi bon la vie si c'est sans vitalité morale ? Sans valeurs, ni principes universels ? Sommes-nous encore des êtres humains au sens profond du terme ou sommes-nous résignés à nous parer d'illusions ? Que de courage pour briser les chaînes de l'insouciance afin de se réconcilier avec notre moi légitime...qui par nécessité, nous appelle à la connaissance. De soi et de l'autre. Pour finalement déduire que la divergence au niveau des opinions ne devrait pas forcément conduire à la divergence des cœurs. Qu'on peut se voir en l'autre et que l'autre peut se voir en nous. La dignité humaine sensibilise à emprunter la voie de la sagesse. 

Signaler ce texte