“Ciel bleu, espaces vides”, ça te faisait penser à moi, chien. Tu as joué de ma fragilité, de ma passion et de mes doutes. Je cherchais un guide, j'ai trouvé un gourou. Je cherchais la paix, j'ai trébuché sur toi. Entourée du brouillard de mes angoisses, tu as pris place en mon trouble, te modifiant à mes yeux pures. J'étais forte, courageuse. Je t'ai dit au revoir d'une douceur sans lendemain. Candice, sans le savoir, je te faisais mes adieux.
Brisée. Vivante. Qu'en est-il du paysage de ma conscience ? A t-elle été altérée ? Mon inconscient crie-t-il la nuit ? Car tu n'existes plus dans mes rêves, toi l'étranger invité dans tous mes songes. Alors qu'en est-il ? Qu'en est-il des blessures saignantes ? Quelle trace as-tu laissée ? Que ne puis-je plus accomplir après ton passage ? Es-tu toujours là sans que je ne te vois ? Il me semble que oui.