R.

onii

Sommes-nous la somme de nos hontes et de nos remords ?

La nuit dernière, je m'en excuse d'avance, je jouissais encore à l'idée d'être détruite, réduite en charpie.

Il est dans nos vies, des crimes, dont les bourreaux sont les objets de nos plus grands fantasmes.

Relations passionnelles me dit-on. Masochisme je réponds.



La vertu salie, l'innocence perdue, la jouissance corrompue.

Autant de raisons, (ou serait-ce simplement de la culpabilité),

De se réfugier dans la douce déviance qui nous tend les bras.

Cette tendre amie, anesthésie de la conscience perturbée.



N'étant rien de plus que ce rachitique être de chair souhaitant disparaître sous les affres de son prochain.

Je me tiens cependant là, pourvue, non moins, de ma plus grande dignité.

C'est ce que je désire déclarer et vous vous en contenterez.

Peut-être seulement car mon reflet disgracieux ne serait rien de plus que le vôtre.

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