Ramons, ramez.

Christophe Hulé

« Rame, ramons, ramez ».

Et les cycles de se répéter, car c'est bien à ça qu'ils servent.

Autrefois on disait la même chose à propos des saisons, mais aujourd'hui hélas on est plus sûr de rien.

L'almanach d'antan ne pourrait être ré-édité aujourd'hui.

24 à 60 jours de canicule, mais on peut rendre l'eau de mer potable, ça permettra peut-être d'amortir un peu la fonte des glaces, mais pas sûr que ça marche.

Après tous ces sommets, qui permettent  à certains de s'offrir des gueuletons, aux frais des contribuables planétaires, on est passé de 2 à 4 degrés d'ici 2100.

Bon, j'aurai chaud dans ma tombe.

Ce sont bien les promesses de nos dirigeants, je pourrais en rire si la situation n'était pas si grave.

Ils ne donneraient pas un doigt, de peur de perdre un bras, mais c'est l'inverse avec le peuple, arsenic à petites doses, on a obtenu ça, alors c'est parti pour la suite.

On ne parle plus des « climato-sceptiques », mais au moins c'était l'occasion de faire le débat, ou le buzz, c'est ainsi que l'on dit en ce XXIème siècle, entre Lumières et Temps Obscurs.

Et Malraux de nous dire « sera religieux ou ne sera pas », ben on a droit aux deux, comme quoi même les meilleurs peuvent se tromper.

Et c'est quand qu'ça finira, ont dit toutes les générations au moment du dernier soupir.

Un peu d'aumône, quelques chèques ici et là, est-ce vraiment nouveau ?

Le « pognon de dingue » ou la Révolution, on a connu que ça.

Mais Dieu dans sa grande clémence a baillé très fort avant de se rendormir.

Les dés sont jetés certes, mais quand n'ont-ils pas été pipés ?

Une partie de poker qui dure depuis des siècles, il paraît qu'il faudrait mettre de côté l'époque bénie des chasseurs-cueilleurs, enfin de l'Éden.

La mise est bien trop grande pour le commun des mortels, et les tricheurs, ben ils font leur métier.

Au lieu de 10, il ne faudrait qu'un seul commandement :

Les gens pour des cons jamais ne prendra.

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