Nous sommes toujours enlacés, le reste de l'équipe dort encore.
Un coup d'œil à ma montre me donne encore une heure de sommeil.
La marche d'aujourd'hui sera tranquille, avec une petite dénivellation, nos efforts seront plus mis à contribution par l'endurance que par la difficulté.
Il est là contre moi, je sens son souffle, mon beau marcheur s'est assoupi.
Lentement, je me dégage ; c'est un moment parfait pour prendre une douche tranquille, avant le commencement du remue ménage.
Je me glisse hors de la couverture, sa main attrape mon poignet, sa chaleur se diffuse en moi, éveillant le désir à nouveau.
Je le regarde dans les yeux, lui tire la main, il a compris…
Le plus silencieusement possible nous traversons la pièce, attrapons au passage nos linges et nous dirigeons vers la salle de douche.
Une fois à l'intérieur, la porte refermée derrière nous, mon cœur se met à battre la chamade, ma respiration change de vitesse.
Il pose sa main droite sur mon épaule un frisson me parcourt, je me retourne me retrouvant face à lui.
Sa main gauche m'enlace se plaçant sur la zone lombaire.
Je me sens défaillir, il me retient ferment, l'autre main passe dans mes longs cheveux et doucement nos lèvres se rapprochent.
Elles se touchent, je lui mordille la lèvre inférieure, sa langue passe dans ma bouche.
Sa main toujours sur mes reins me serre contre lui, ventre contre ventre, poitrine contre poitrine.
A chaque pression mon corps se cambre ma tête part en arrière, il parcourt mon cou, s'arrête sur le creux entre le cou et l'épaule, je gémis de bonheur, de retour dans la bouche nos langues s'emmêlent nos salives se mélangent. Je sens contre mon ventre son membre gonflé de désirs, des vagues de sensations descendent dans mon bas ventre.
Je lui retire son t-shirt, il enlève son slip pendant que j'ôte mon long-shirt.
J'ouvre les robinets et l'attire sous l'eau, il me caresse, m'embrasse, me mordille, pétrit mes seins qui heureux sous ses mains se durcissent mettant ainsi en valeur les mamelons, qu'il s'empresse de presser sous ses doigts. Je ne suis plus sur terre, je flotte dans l'euphorie.
Je me verse du gel sur les mains et commence doucement à caresser ses épaules, puis le torse muni d'une légère toison où je m'attarde un peu, il m'attire à lui, je me refuse l'obligeant à se laisser faire.
Son sexe dur de désir, de plaisir pointe son gland sur moi. Le frôlement de ma main sur lui, provoque un léger déhanchement de sa part.
Je le retourne lui place les mains au mur, les jambes légèrement écartées et tel le policier je m'attelle à le fouiller.
Je lui laboure le dos de mes ongles mélangeant la douleur au plaisir, lui attrape les fesses que je malaxe délicatement.
Je me glisse sur le coté, me pose sur les genoux une main entre le chemin de ses fesses et l'autre sur son superbe membre érigé.
De mes doigts je cajole l'antre, et d'une main je câline son vit tendu et ses deux amandes, de son gland rose de joie perlent des gouttes de bonheur.
Je suis emportée par des élans d'une force inconnue, une ivresse nouvelle. Moi qui d'habitude suis une passive, mes mains vont et viennent sur ce corps livré à mes sévices.
Je suis submergée par le plaisir.
Je me suis placée face à lui, ma langue passe sur l'épissure, je me délecte de chaque perles de rosée.
Dans une main son membre, avec un mouvement de va et vient, l'autre malaxant doucement les amandes, un doigt titillant l'abîme.
Je sens son corps se tendre, mon corps est en émoi, je le saisis dans ma bouche, l'excite de ma langue, mon corps se cambre.
Je perçois son plaisir, je devine la montée, mes lèvres se resserrent, le gland enfle et s'ouvre lassant jaillir la source blanche et laiteuse du plaisir, dans le même temps mon corps s'emplit de vagues déferlantes finissant leur course au fond de mes entrailles et provoquant des cris de plaisir, doucement il place une main sur ma bouche m'aidant ainsi à maîtriser la force des vibrations.
Là assise sur le sol, lui accroupi devant moi, la douche coulant sur nous. Nous restons ivres de joie, il nous faut pourtant revenir, il verse du shampooing sur mes cheveux et avec une gentillesse infinie m'aide à me laver.
Nous sortons de la salle de douche, tous commencent à sortir de leur sac et à se préparer à la marche qui nous attend.
Nous nous préparons, je me sens troublée par tant d'audace, il le voit ; il a la délicatesse de ne rien dire, laissant mes esprits revenir lentement.
Nos affaires sont prêtes, l'un en face de l'autre nous déjeunons en silence.
Comme un parfum de déjà lu.
· Il y a environ 5 ans ·Martin Galant