Ras la coupe...du monde de foot!
Jean Claude Blanc
Ras la coupe… du monde de foot !
Ils l'ont vécu, ils ont vaincu
Champions du monde atteint leur but
Même incroyable, inattendu
Légions d'honneur, vite obtenues
Qu'en chocolat pour ces vendus
Qui se paient notre tête, m'as-tu vu
Jouant les beaux gosses dans les revues
De plastronner, n'en peuvent plus
Palpant leur fric, bien entendu
Séduire greluches, d'avance, couru
Certes victorieux mais pas férus
Si cerveaux lents, qu'il y a de l'abus
D'élever à ces saugrenues
Stèle de marbre, et statues
Qu'à l'Elysée, ils ont reçues
Champagne, petits fours pour ces élus
Etant d'eux-mêmes tellement imbus
Pas clients de l'Armée du Salut
Ne risquent pas d'être déçus
Comme fines équipes de bêtises puent
A l'impossible sont pas tenus
Plaignent pas leurs sous, le soir venu
Draguent dans les boites, bécasses morues
Arborent cravates et par-dessus
Tout le contraire des mal-fichus
Mendiants, faisant le pied de grue
En vérité que des sangsues
Leur réclamant portion congrue
Sachant que l'Histoire est têtue
A leur rappeler ces poilus
Qu'aux champs de batailles se sont tus
Symbole le « Soldat inconnu »
Se sacrifiant, le corps à nu
Plombés de balles et d'obus
Alors que leurs veuves touchent peu d'écus
Placent leur blé, ces corrompus
En Suisse, logique bienvenus
Tandis qu'à l'aise dans les rues
Vont dépenser le superflu
Par ces massacres, même pas émus
Sotte excuse, qu'ingénus
Fiers de leurs médailles qu'on distribue
Aux courageux si assidus
Stars d'un soir, se l'attribuent
Etant toujours à l'affût
D'un peu de gloire, ces jeunes recrues
Voilà-t-y pas qu'ils ont promus
Portent leur nom les avenues
Pour que leur souvenir se perpétue
Pas peur des flics, soutenus
Leur foutent la paix, comme convenu
Les courroucer, très malvenu
D'ailleurs leurs femmes, bouches cousues
Sinon affluent coups de massues
Pas dans leur genre, anges déchus
Professionnels, leur statut
Car l'orthographe, la conspuent
Proférant un langage cru
Mais additions et retenues
Plus que nous riches revenus
Public conquis, public cocu
Que de patates au menu
Pour applaudir ces malotrus
A toutes jambes qui affluent
De l'Afrique noire, cheveux crépus
Pas mal torché pour un début
Moi-même adepte d'Albert Camus
Jadis gardien en cage reclus
Seul dans ses bois, même pas foutu
Se préserver des coups tordus
De l'adversaire, qui le bouffe tout cru
Toujours teutons, on s'habitue
Soulever la coupe, n'en finissent plus
France mère des arts, hélas battue
A plate couture, par ces boches drus
Manque Messie…, petit Jésus
Qu'un psychodrame, que reconstitue
Enfant de la balle, tellement mordu
Désabusé qui en conclue
Que ses héros sont des bizuts
Après le triomphe se dévaluent
N'ayant aucune honte bue
Se saoulent la gueule, étoiles perdues
Qu'au tribunal ont comparu
Pour des babioles, pas détenus
Par leur innocence, secourus
Fans de bagnoles, de vitesse, fondus
Soudain s'amorce la décrue
De leur porte-monnaie, plus guère ventru
Vainement se dépensent, ces vieux bossus
Que leurs primes diminuent
Luxe et confort, disparus
A faire la manche, chichement promus
Au remue-ménage, résolus
Chassez de chez eux, ignobles intrus
En pénitence vermoulus
Dans les guiboles plus de jus
Devenus virtuoses des bévues
De rhumatismes tellement perclus
Que les supporter, sacrée vertu
Sources de problèmes, ça n'a pas plu
Aux enflammés hurluberlus
Sachant leur prestige révolu
Putain de gageure, ces rimes en « u » JC Blanc aout 2018 (qui gagne perd)
Ne pas supprimer à la populace le foot et le PMU, chapeau pointu et turlututu ! :o))
· Il y a plus de 6 ans ·Hervé Lénervé
Il vaut mieux croire en Messi qu'en Dieu :)
· Il y a plus de 6 ans ·J'ai dit une connerie ?
Mario Pippo
C’est vrai que j’avais oublié dans les opiums du peuple la Religion. :o))
· Il y a plus de 6 ans ·Hervé Lénervé